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La plasticienne Golrokh Nafisi mélange dans son œuvre socialement engagée l’intime, le quotidien et la politique.

Grande figure pénitente, incarnant la sensualité et l’ascétisme, concrétion de trois personnes (les trois Marie des Évangiles), Marie Madeleine a nourri bien des fantasmes de peintres…

Exposées dans le monde entier, les œuvres du photographe finlando-américain Arno Rafael Minkkinen (Helsinki, 1945) explorent essentiellement l’autoportrait, sur fond d’engagement militant en faveur d’une meilleure place de l’homme dans la nature.

S’appuyant sur l’anticolonialisme des Surréalistes, et notamment la contre-exposition qu’ils organisèrent en 1931, l’année de l’Exposition coloniale de Vincennes, aux portes de Paris, l’expo du Centre Pompidou n’en révèle pas moins les contradictions intrinsèques au mouvement.

Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, à l’École des Arts décoratifs d’Ixelles et à La Cambre, Willy Anthoons (1911-1982) est un artiste capital de l’avant-garde belge.

Plus qu’un médium plastique, la photographie fut pour les trublions de l’arte povera – qui firent table rase de tous les canons de l’art ancien au cours des années 1970 – un “outil de libération de la vision“.

Cette année, le MACS fête ses vingt ans. Son exposition anniversaire a été imaginée par Laurent Busine, directeur honoraire et fondateur du musée.

Cette première grande rétrospective de Didier Vermeiren (1951) à Bruxelles, depuis 1987, présente un large choix de sculptures et de photographies réalisées par l’artiste entre 1973 et 2022.

Célébrant comme il se doit l’enfant de son pays, le Musée gaumais fête le 100e anniversaire de la naissance de Marguerite Brouhon (1922-2004). Figure mythique locale à laquelle il consacre une importante rétrospective, la toute première de cette envergure.

Sculpté dans le sable, le paysage de ruines que Théo Mercier a déployé sous les voûtes de La Conciergerie met au jour les misères et fragilités de notre temps.

Une fois encore, la Fondation Custodia nous offre une belle surprise : la redécouverte de l’œuvre magnifique et virtuose d’un peintre “amateur” du XIXe siècle : Léon Bonvin, né en 1834, aubergiste, mort tragiquement à trente-deux ans.

Pour la plupart exposés pour la première fois, les dessins français du riche fonds de la Fondation Custodia nous font découvrir ”un autre XIXe siècle, loin des grands noms et des sentiers battus”.