Christophe Vachaudez
05 March 2018
Á bientôt 92 ans, la souveraine était visiblement ravie et s'est beaucoup amusée, multipliant les sourires et les gestes de surprise en voyant les tenues excentriques des mannequins. C'est le styliste anglais Richard Quinn qui a reçu, très impressionné, le prix Elizabeth II du design britannique des mains mêmes de la monarque qui avait choisi pour la circonstance un coquet tailleur bleu pâle. Dans son discours, elle a rappelé les atouts du Royaume-Uni, du tweed des Îles Hébrides à la dentelle de Nottingham. Nul doute qu'elle pensait aussi à de grands couturiers comme Vivienne Westwood, Alexander Mac Queen ou Stella Mac Cartney.
© Backgriduk/Photo News |
Quoiqu'il en soit, elle a pleinement profité du défilé entre Angela Kelly, sa conseillère en habillement depuis des années, et Anna Wintour, ancienne directrice du magazine Vogue, qui n'a pas daigné enlever ses lunettes de soleil. Celle qui a inspiré Le Diable s'habille en Prada a ainsi battu en brèche le protocole, au grand dam des observateurs. Cette incursion royale dans la Fashion Week a trouvé un prolongement jusqu'au palais de Buckingham dont les salons ont accueilli l'exposition de quelques modèles fétiches. Entourées de créateurs et d'acteurs du monde de la mode, la comtesse de Wessex, en robe noire Burberry, et la duchesse de Cambridge, en robe fleurie signée Erdem, se sont informées des tendances actuelles avec comme guide la même Anna Wintour, sans les lunettes cette fois.
© Rota/Polaris/Photo News |
Depuis quelque temps, l'épouse du prince William qui en est à quelques semaines de donner naissance à son troisième enfant, multiplie les imprimés et doit essuyer les critiques sur sa garde-robe 'mémérisante'. Nul doute que cette immersion dans la Fashion Week l'aidera à changer son fusil d'épaule, car, à l'heure actuelle, elle est en chute libre dans les sondages d'élégance !
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