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Le monde perdu des princes Youssoupov

News Gotha

Rédaction

31 October 2016

© Droits réservés

Parfois, le passé refait surface de façon inattendue et les 120 objets et souvenirs historiques évoquant la mémoire de Félix Youssoupov et de son épouse le prouvent suffisamment. Jamais, on n'aurai espéré revoir le fameux costume que le Prince portait au bal d'Eglington, à Londres, le 11 juillet 1912, et voici qu'il devient le lot vedette d'une vente qui aura lieu à Paris ce 4 novembre à l'étude Coutau-Bégarie.

Si ils évoquent les fastes lointains de la Russie impériale mais aussi l'intimité d'un couple qui s'installe à Paris après la révolution russe, ils reflètent aussi l'histoire d'une amitié née entre le couple princier et un jeune mexicain, venu étudier les Beaux-Arts à Paris. En 1958, Victor Contreras rencontre un Felix Youssoupov vieillissant mais au charisme intact. Conquis, le jeune homme le considère vite comme son guide, un mentor qui décide finalement de l'accueillir chez lui durant cinq années. Fils du comte Felix Soumarokov-Elston et de la princesse Zénaïde, la dernière des Youssoupov, le Prince va connaître les derniers feux de la Russie impériale.

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Son mariage avec la princesse Irina de Russie, une nièce du tsar Nicolas II, le rapproche encore un peu plus de la pourpre impériale. Mais sa célébrité vient sans doute du fait qu'il fut l'un des artisans du meurtre de Raspoutine, ce moine dont l'influence néfaste sur le couple impérial était chaque jour plus grande. Le Prince et son épouse échappent aux Bolcheviks et s'établissent dans la capitale française qu'ils connaissent bien, achetant une maison dans le XVIe arrondissement. Pour survivre, ils vendent des pierreries et des objets d'art qu'ils ont pu sortir de Russie. Le couple aura une fille Irène qui épouse en 1938 le comte Nicolas Cheremetev. Á la mort de sa mère, en 1970, la comtesse laissera au jeune Victor ces souvenirs et objets qui ont retraversé l'Atlantique après presque cinq décennies à Cuernavaca.

 
 
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Parmi les lots phares de cette vente orchestrée par Cyrille Boulay, citons le livre d'or des invités du prince et de la princesse Félix Youssoupoff, dont les signatures célèbres retracent les relations du couple entre 1934 et 1943, un précieux album de photographies intimes des Youssoupov et des membres de la Famille impériale ...

 
 
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... le chapelet du Prince, le fume-cigarettes de la princesse Irina en ambre cerclé d'or, les flacons à parfum de voyage en cristal aux bouchons d'argent gravés au chiffre du prince ou une magnifique statue en argent représentant Jupiter, attribuée à Benvenu­to Cellini et montée sur un socle en or par la Maison Cartier à New York ... le miroir d'un quotidien envolé, recréant l'univers d'un couple entré dans l'histoire.

François Didisheim : « Le patrimoine n’est pas seulement un héritage commun »

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