François Didisheim
09 May 2023
Pour les plus gourmands d’entre vous, ce nom évoque d’abord une brasserie réputée de Knokke. Mais notre intention ici est bien de parler du bâtiment emblématique sur la digue. L’origine de ce phare remonte à 1872. À l’époque, un important banc de sable est présent au large de Knokke. Le problème est que ce dernier est une menace pour de nombreux navires qui risquent de s’échouer. Les autorités décident donc d’ériger un phare afin de prévenir les marins. Le bâtiment fût démoli en 1952, alors qu’il était abandonné depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais, en 2007, il renaît de ses cendres. La commune décide en effet de le reconstruire, de la même façon et au même endroit, pour abriter l’Office du Tourisme. Et on sait comme ce dernier est important dans la vie de la station balnéaire.
© DR
Cet endroit iconique est aussi connu comme “Le pavillon du Lac”, ce qui est son ancien nom. Ses origines remontent à 1924 lorsque ce qui s’appelait alors la Société Immobilière de Knocke Balnéaire (rien que cette appellation montre bien le côté francophone de la commune à l’époque) construit son premier hôtel. Détruit pendant la guerre 40-45, le luxueux hôtel La Réserve est érigé au même endroit en 1949. Il devient alors the place to be. La Princesse Paola, Frank Sinatra, Marlène Dietrich, Brigitte Bardot, Maurice Chevalier, Gilbert Bécaud, Fernandel, Sacha Distel, … y séjourneront. Rien que ça ! En 2008, très délabré, l’hôtel est rénové de fond en comble et réouvert en 2011 sous la direction de la famille Walravens. Enfin, en 2021, les investisseurs bien connus Marc Coucke et Bart Versluys rachètent l’hôtel avec un objectif : décrocher la 5e étoile. Et à Knokke, on le sait : sky is the limit !
© DR
© DR
Il s’agit là d’une vraie success-story familiale. En effet, construit à l’initiative d’Emile Deklerck en 1923, l’hôtel est toujours géré par ses descendants. C’est d’ailleurs la troisième génération qui est aujourd’hui aux commandes. De style anglo-normand, il est le dernier hôtel avec vue directe sur la mer. Ce bâtiment emblématique de la Place Albert a une riche histoire, une clientèle fidèle et pointue et, désormais, un concept novateur et trendy (avec, notamment, sa terrasse en toiture) qui lui promettent un bel avenir en profitant de la rénovation osée de la célèbre place.
© DR
© DR
S’il y a bien un sport populaire au Zoute, c’est celui-là. Entre le mini-golf et le grand parcours de 18 trous, il y en a pour tous les goûts (et tous les niveaux). Pour tous les aficionados de la petite balle blanche, le Royal Zoute Golf Club (RZGC) est un vrai paradis. Ce sport noble a toujours eu sa place à Knokke : dès 1909, deux terrains de 18 trous existent, agrémentés par un club-house, avec vue sur mer : la “Monkey House” (car il fallait grimper la dune pour y accéder). Là aussi, la guerre fît des ravages et un nouveau parcours ainsi qu’un nouveau club-house virent le jour en 1925. Aujourd’hui, le RZGC est un vrai complexe : non seulement on y joue au golf mais on peut aussi y manger, y loger, y faire du shopping, etc. En plus, avouons-le : c’est un excellent endroit pour faire du networking sans en avoir l’air…
Le club house historique du golf du Zoute, forteresse de l'entre-soi de Knokke © Marc Thomé
On aurait tout aussi bien pu vous parler du casino ou de Marie Siska, mais la vie est un choix. Donc, pour en savoir plus sur les lieux immanquables de Knokke-le-Zoute, rendez-vous dans le Zoute Paper de printemps ICI.
En attendant, pour ceux qui ne veulent pas l’admettre, sachez une fois pour toute que la théorie comme quoi le mot golf serait une abréviation de Gentlemen Only Ladies Forbidden est… complètement fausse !
Newsletter Lobby du 28 avril 2023, rédigée par François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez Lobby, la revue des cercles du Pouvoir, ici