Faire son marché... au château !

La priorité est donnée aux ménagères voulant mettre leur savoir faire de conserves culinaires (confitures, cornichons, chutney…) ainsi qu’aux petits artisans locaux travaillant avec amour leurs produits authentiques et naturels.
Vous découvrirez avec plaisir une quarantaine de stand offrant un large éventail « boire manger et conserver ». Le pain, le fromage, les salaisons, les huiles, les vinaigres, le chocolat, le foie gras, la bière, le vin… et bien d’autres se réuniront pour rendre votre promenade agréable dans un cadre classé patrimoine exceptionnel de Wallonie

Et c’est aussi là, l’attrait de ce marché du terroir au château que de permettre la rencontre de producteurs tout aussi passionnés que passionnants, toujours heureux de partager leurs expériences avec ceux qui le souhaitent. Parmi eux, Le Rucher d’Albert – du nom du grand-père de Sandrine, laitier de métier qui, en 1943 se lance dans l’apiculture. L’histoire ne s’est jamais arrêtée et c’est maintenant Sébastien et Sandrine qui perpétue le savoir de l’apiculture. Pour eux ne pas perdre le savoir-faire est primordial, vital. Sandrine et Sébastien partagent au quotidien cette passion et la collaboration avec leurs 50.000 abeilles réparties en 25 ruches. Ils s’insèrent dans leur rythme naturel sans intrusion, leur donnant ainsi les moyens optimum de produire un miel de grande qualité qui se retrouve sur la table de restaurants réputés tel Les Crayères, doublement étoilé à Reims.

William Revoil, fidèle au château de Deulin, n’aura cette année pas pu quitter le domaine Les Terres de Pierres au coeur du massif sud des Alpilles. Alors c’est Grégoire de Harlez en personne qui a remonté de Mouriès les huiles d’olive d’exception que William y produit depuis 2016 ! Ici aussi, les produits racontent une histoire, pas seulement celle de William, celle d’une famille aussi ! « On est ici sur un domaine acquis par mon père en 2009 et sur lequel je vis depuis fin 2013. Je pensais juste venir aider ma mère qui s’est retrouvée seule à devoir gérer le domaine suite au décès soudain de mon père et finalement, je ne suis jamais reparti. Ce lieu, je l’ai tout de suite aimé. J’ai appris à faire des enduits, du carrelage… avec ma cousine qui est dans la restauration du patrimoine, et j’ai donc retapé la maison entière. Mon père, à la base, était berger dans l’Aude. Ici, il n’y avait pas d’exploitation, juste des oliviers en friche depuis une dizaine d’années. Ma compagne Prune m’a rejoint et suite à un voyage en 2018 dans un « agriturismo« (agro-tourisme, ndlr) en Italie, on a eu l’envie de développer la partie gite, le potager et surtout de remettre en état les vergers d’oliviers. C’est comme cela qu’est né le domaine Les Terres de Pierre, en hommage à mon père. Ce qui m’a plu avec ce domaine, c’est l’impression d’une feuille blanche avec quasiment tout à créer car ce n’était pas une reprise familiale. On avait 5 hectares à l’origine et une maison en ruine, aujourd’hui la maison est terminée et nous avons 20 hectares d’un seul tenant dont 12 hectares d’oliviers. » confie William Revoil avec simplicité.

Sur le marché, il y aura cette année encore les pommes de terre récoltées à la main en terre de Condroz à la Ferme Lacasse. Les vins du Domaine du Chenoy seront également proposés à la vente. Ainsi que confitures et sirops, épices du monde, pains et tartes d’artisans, légumes tout frais … sans oublier ce qui ravit une table et participe à la séduction de son dressage : des poteries, des céramiques et aussi la jolie vaisselle et ustensiles anciens que chine inlassablement et avec grand talent Jean Bertot !

Avant ou après avoir rempli son panier : détour par la Tour du Château et sa terrasse estivale qui invitent traditionnellement à une savoureuse halte au gré d’une restauration permanente faite de plats simples et goûteux, notamment préparés avec les produits des marchands … À vos paniers en prévision d’une fin d’été et d’un automne savoureux !

Photo de couverture : © Château de Deulin