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“La démolition ou la destruction ou la perte de la mémoire culturelle est l’un des thèmes principaux de cette exposition”, précise le commissaire de l’événement, Justin McGuirk.

De Charles II à Lady Gaga, l’exposition brode l’histoire soyeuse et séculaire de l’allure vestimentaire royale et l’influence de celle-ci sur le monde événementiel, notamment le fameux Met Gala.

La période allant de 1880 au début de la  Première Guerre mondiale marque des années de questionnement artistique durant lesquelles les artistes ont brisé les traditions établies et jeté les bases de l’art moderne – expressionnisme, cubisme et abstraction. L’exposition qui porte l’accent sur Paul Cézanne, Vincent Van Gogh, Gustav Klimt, Piet Mondrian, Picasso, Auguste  Rodin, Vassily Kandinsky ou encore Paul  Gauguin suit l’influence qu’ils ont exercée sur leurs pairs et sur les cercles d’artistes à travers l’Europe, de Berlin à Barcelone, en passant par Paris, Vienne et Bruxelles.

Métaphore de la jeunesse perdue et de la beauté effacée, le tableau An Old Woman, mieux connu sous le titre The Ugly Dutchess, dresse le portrait d’une “vilaine duchesse” qui tient une fleur fanée dans la main droite. Peint avec une virtuosité technique remarquable, ce portrait grotesque et satirique, dû au pinceau du primitif flamand Quentin Metsys, a fait couler beaucoup d’encre. À travers plusieurs œuvres phares, l’exposition développe à quel point le corps sénescent de la femme a été diabolisée à la Renaissance.

Au XIXe siècle, s’imposer sur la scène de l’art en tant que femme relevait du défi. Artiste majeure de l’impressionnisme aux côtés de Mary Cassatt et de Marie Bracquemond, Berthe Morisot (1841-1895) sut s’imposer au sein de ce mouvement dont elle fut l’une des cofondatrices. Épouse d’Eugène  Manet et amie d’Édouard Manet, dont elle  fut le modèle, Berthe Morisot se distingua, dans son style élégant, par le thème de la vie moderne, illustrant l’intimité de l’existence bourgeoise, le goût des jardins, l’enfance et la maternité.

Feue la bien aimée reine Elizabeth II, célébrée notamment pour son engagement exceptionnel envers le devoir public, son soutien passionné aux causes caritatives et aux institutions nationales, est connue pour le lien unique qu’elle avait tissé depuis l’âge de sept ans avec les Welsh Corgi Pembroke, une race de chiens de berger au caractère intrépide et fidèle. Elle en eut plus de trente au cours de sa vie. Une exposition présentée à la Wallace Collection reflète au gré d’une série de photographies  irrésistibles la personnalité sincère et joyeuse de la Monarque.

Le début du mois de février a marqué la  réouverture du musée Charles Dickens, sis dans une maison de pur style géorgien. L’auteur y vécut, dans le quartier résidentiel de Bloosmbury, à l’âge de vingt-cinq ans, soit une période productive de sa vie où il vit sa carrière littéraire s’envoler, loin de tous les tracas de son enfance plongée dans la  misère financière. L’œuvre d’un des plus grands romanciers britanniques, qui connut le succès dès la sortie de ses premiers livres, y est à l’honneur sur cinq étages. Une immersion qui donne envie de le relire !

Créé par Lisa Saltzman en hommage à son père, ce prix reflète l’engagement du Design Museum de Londres à défendre les nouveaux talents. Pour la 2e année consécutive, un panel de sommités du design sélectionne les designers émergents les plus brillants et dont les univers créatifs singuliers sont à découvrir au Design Museum. Cette année, c’est Marco Campardo qui l’a remporté parmi les nominés, dont Rio Kobayashi ou Joseph Yanney Ewusie. Une sélection des œuvres de Marco Campardo sera exposée dans l’atrium du musée.

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Organisée par l’historien de l’art Richard Calvocoressi, l’exposition met en scène les œuvres emblématiques de quatre artistes marquants du Soho des années 1950 à 1970, et les relations qu’ils entretenaient.

Le conservateur et critique d’art Antwaun Sargent présente quinze photographes noirs des plus influents dans le secteur de la mode. Il porte l’accent sur l’évolution des codes esthétiques et le rôle joué par certains d’entre eux.

C’est un des plus grands et des vieux marchés de Londres, ancrés dans la vie des londoniens depuis le XIIe siècle !