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Jouant avec subtilité de l’étrangeté née de l’hybridation des temporalités dans ses séries Modern Times et Passé plagiant les tableaux de maîtres, l’artiste hollandaise a fait de La Trahison des images et de la singularité ses thèmes de prédilection. Retouchées au pinceau numérique, ses photographies à l’aspect quasi-pictural, hybridant le réel et le virtuel, nous troublent. De même que la beauté émanant des visages des enfants atteints du syndrome de Down ou d’albinisme.

La démarche d’Alvin Ong (Singapour, 1988)  superpose de multiples vocabulaires visuels qui confèrent à ses peintures une qualité rythmique. Couleurs, textures et formes se déploient sur ses toiles comme autant de retours de ses explorations. Son point de départ ? La notion d’expression et du contrepoint en référence à L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach (publié à titre posthume en 1751). À découvrir : quinze peintures réalisées depuis l’été 2022.

Julien Meert a la particularité d’aborder la peinture sous un angle dramaturgique. Dans cette exposition, il est question de l’absurdité de notre condition d’êtres humains, vivants sur une planète en flottaison dans une immensité infinie. Planetarium est une cartographie de constellations, une métaphore des familles qui composent le travail de l’artiste, dont il choisit de montrer un aperçu. Avec des questions métaphysiques et une certaine théâtralité.

Designer textile et illustratrice, Lysiane Ambrosino (Salon de Provence, 1991 – vit à Bruxelles depuis 2011) réalise des gouaches, des sculptures en argile et des mini-tapisseries remplies de couleurs, de fleurs, de motifs et de lumière.

Nicolas Party (Lausanne, 1980) présente un ensemble de nouvelles œuvres (pastels, cabinets et peintures à l’huile sur cuivre). Se plongeant dans l’art du passé, l’artiste a créé deux grands triptyques au pastel, qui reflètent l’échelle des retables historiques.

Grande figure pénitente, incarnant la sensualité et l’ascétisme, concrétion de trois personnes (les trois Marie des Évangiles), Marie Madeleine a nourri bien des fantasmes de peintres…

Depuis plus de vingt-cinq ans, Tina Gillen (Luxembourg, 1972) poursuit une démarche picturale dictée par son exploration, toujours renouvelée, des relations que nous (êtres humains) entretenons avec le monde qui nous entoure, qu’il soit naturel ou construit.

Pendant le confinement, Agnes De Man s’est retirée dans son atelier pour peindre des portraits de personnes avec leur animal de compagnie.

Ray Richardson livre des œuvres qui nous  racontent des histoires simples : une femme qui promène son chien, des discussions dans un pub, les petits arrangements entre dealers…

Peintures monumentées, Paysage du mental, Attractions terrestres… Après dix-sept expositions monographiques, la galerie Jeanne Bucher Jaeger présente une sélection d’œuvres majeures de Jean Dubuffet des années 1950 à 1985.

Artiste ultime du mouvement CoBrA, Pierre Alechinsky (°1927) présente, chez Jean Marchetti, une trentaine d’œuvres inédites de différentes périodes et techniques.

Le critique Gustave Geffroy a rédigé maints articles élogieux sur l’œuvre de Cézanne et rendu immortelle cette citation du peintre: “Avec une pomme, je veux étonner Paris !”.