Michel Sima - Portrait d’amis

À Londres, le printemps n’est pas une saison comme les autres : c’est un spectacle à ciel ouvert. Des parcs qui explosent en mille nuances de vert, des jardins où les buissons rivalisent de beauté et des floralies qui transforment la ville en un tableau impressionniste. De Chelsea à Kew Gardens, effeuillons la métropole et ses alentours.

À mille lieues des westerns spaghetti et autres chevauchées spectaculaires, Roberto Minervini, dans “Les Damnés” se concentre sur l’humanité – ou la déshumanité – de ces personnages prostrés dans l’attente de l’ennemi. Sa caméra s’attache à filmer les visages, les gestes, les regards. Une magnifique intensité émane de ces « Damnés » où Dieu, la famille, les animaux et la peur s’entrelacent. Un film âpre et admirable, très justement récompensé à Cannes (Prix de la mise en scène, section Un certain regard). Rencontre avec Roberto Minervini sur la Croisette.

“Les œuvres graphiques et en volume de Tatiana Wolska mutent en autant d’enveloppes organiques probables ou indéfinies”, écrit la commissaire de cette exposition consacrée à la lauréate du prix Drawing Now 2024.