Rédaction
04 March 2015
"Cette exposition est un travail d'introspection, une réflexion sur moi-même, sur ma façon de travailler en tant que couturier, ainsi que sur ma relation à l'art et à d'autres domaines qui me passionnent", confie Dries Van Noten. Cette véritable dissection a été orchestrée par le Musée des Arts décoratifs de Paris (qui a d'ailleurs accueilli l'exposition de mars à novembre dernier) avant de se proposer aux cimaises anversoises – ville qui l'a vu naître en 1958.
On ne peut s'empêcher de tracer des parallèles entre cet esprit "ouverture sur mon univers" de Dries Van Noten avec celui de Paul Smith, plutôt "partage de mon expérience". Ce dernier, que nous avons interviewé (voir page 50 de l'édition de mars ou ici) explique : "Dries Van Noten est un ami et je le connais depuis des années. J'aime sa façon de faire, il est très indépendant dans le sens où il ne fait pas de publicité, il travaille vraiment différemment des autres. D'une certaine manière, vous pouvez établir des parallèles avec moi..."
L'exposition est un décodage en bonne et due forme en compagnie d'œuvres d'Yves Klein, Thierry De Cordier, Victor Vasarely, Damien Hirst, Cecily Brown, Pol Bury, Christopher Wool, Hubert Duprat, Pablo Picasso, Mark Rothko ou encore James Tissot.
Dries Van Noten. InspirationsPublicité