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Elizabeth II aux jeux de Braemar

News Gotha

Rédaction

12 September 2016

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Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il tonne, Elizabeth II n'a jamais raté une édition des jeux de Braemar depuis 1952 ! La reine Victoria y assista la première fois en 1848. La souveraine actuelle les découvrit en 1933, à 6 ans, et en devint une spectatrice fidèle, dès son avènement.

Cette année, elle était accompagnée du prince Charles, de la princesse Anne et du duc d'Edimbourg. Les fonds récoltés au cours de ces joyeuses joutes iront au village de Ballater, proche du domaine royal de Balmoral, récemment dévasté par une tempête. Une fois encore, l'identité écossaise s'est exprimée dans toute splendeur, tous kilts et tartans dehors ! Au programme, lancers de javelots ou lancers de troncs, souque à la corde et danse des Highlands aux sons de mélodies ancestrales. Beaucoup d'épreuves de forces certes mais contrebalancées par des animations bon-enfant qui, souvent, déclenchent des fous-rires généralisés.

 
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Des fanfares et des régiments défilèrent pour rendre hommage à sa gracieuse majesté, patronne de ces jeux à la renommée mondiale qui ont le duc de Fife pour vice-président. Fondée en 1815, la Braemar Royal Highland Society a fêté ses 200 ans en grande pompe l'année dernière. Quant au village éponyme, il se situe à environ 150 kilomètres d'Edimbourg, dans l'Aberdeenshire. Il connait maintenant la notoriété depuis qu'une fois par an ont lieu ces rassemblements qui attirent parfois plus de 20.000 spectateurs. Tous les hébergements des alentours sont pris d'assaut, ce qui ne laisse aucune place pour l'improvisation. Pas d'inquiétude pour la Reine qui regagnera sans encombres son domaine de Balmoral !

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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