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La garde-robe de Margrethe II

Rédaction

30 March 2015

Le château enchanté de Frederiksborg sert de cadre à une exposition qui met en scène les tenues portées par la reine Margrethe II durant son règne et bien avant.

Robes de contes de fée choisies pour une visite d'état, un anniversaire ou un portrait officiel, tailleur de jour ou manteaux de cour, cette présentation donne un bel aperçu de la garde-robe d'une souveraine artiste qui n'a jamais hésité à dessiner elle-même ses toilettes, y apportant bien souvent, une touche bienvenue d'originalité. Forte d'une expérience de costumière pour quelques pièces de théâtre, Margrethe II imagine pour elle des robes romantiques qui combinent les jupes larges aux envolées de tulle, les manches virevoltantes aux traines royales. Souvent, elle a eu recours au talent des couturiers Mogens Eriksen ou Jorgen Bender avec qui elle a toujours aimé dialoguer. Le deuxième, décédé en 1999, avait d'ailleurs créé sa robe de mariée. De sa tenue de baptême à celle choisie pour ses noces d'argent, cette cavalcade de costumes est le premier événement des célébrations marquant les 75 ans de la souveraine. L'exposition fut royalement inaugurée par Margrethe II elle-même émue de se remémorer les occasions liées à ces tenues, témoins, notamment, des grandes heures d'un règne déjà long de 43 ans.

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Alors que partout se multiplient les expositions sur les femmes, le musée d’Orsay (qui consacre cependant deux expositions à des artistes femmes 1) ose détonner et choisir le prisme de la figure masculine pour son événement Caillebotte.

France, Paris

Du 08/10/2024 au 19/01/2025

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De provenance impériale et royale

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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