Tour d'Europe des voeux royaux

L’image a frappé les esprits : un couple royal taché de boue, victime de quolibets et d’insultes d’une population en deuil, aveuglée par le chagrin. C’était le 3 novembre dans les rues de Paiporta, en banlieue de Valence. Les services de sécurité du palais et de la municipalité ont bien cru, ce jour-là, qu’ils y laisseraient au mieux leur job, au pire leur peau.

La souveraine qui va fêter ses 86 ans le 2 novembre prochain fait la une de l’actualité bien malgré elle. Des enregistrements de conversations échangées entre le roi Juan-Carlos et l’une de ses maîtresses, Barbara Rey, ont refait surface et sont abondamment commentés dans la presse espagnole. Connus des services secrets qui avaient payé l’actrice à l’époque pour éviter qu’ils ne soient diffusés, ils ont été volés par le fils de l’intéressée et livrés à certains journalistes en mal de sensations.

J’ai cette image qui me vient, lorsque je les imagine devisant sous les lambris du château : Philippe, réfléchi, silencieux, presque secret, qui se tourne vers Mathilde pour un avis. C’est à sa femme qu’il s’adresse, mais aussi à la Reine. Elle lui répond, un sourire dans la voix. Et il se détend. Ensemble, ils sont ces deux matrices d’une même force, reliées par un fil invisible qui offre au pays l’équilibre du Yin et du Yang. Depuis un quart de siècle.

Ce 29 novembre, voici 15 ans que le prince Alexandre de Belgique nous quittait. Né en pleine guerre au château de Laeken, il est le premier enfant de la deuxième union du roi Léopold III et de Lilian Baels, princesse de Rethy. Il a pour demi-sœur la princesse Joséphine-Charlotte, future grande-duchesse de Luxembourg et comme demi-frères, les futures roi Baudouin et Albert II.

C’est dans le bâtiment Atoma, situé à Forest, qu’a eu lieu le dîner inaugural de l’Espace Constantin Chariot. Sur près de 1000 m2, au rez-de-chaussée de l’ancienne papeterie qui vit naître le célèbre cahier Atoma (1948), Constantin Chariot présente une sélection d’artistes belges et internationaux réunis dans l’exposition Paréidolies, aux frontières du réel (jusqu’au 10.11). Une exposition qui donne à voir des œuvres situées à la lisière entre abstraction et figuration. © Constance le Hardÿ de Beaulieu

Á l’heure où les modalités de l’adoption du Mercosur continuent à faire débat, la princesse Astrid a mené une importante mission économique au Brésil, l’un des acteurs principaux de ce traité toujours controversé… Une occasion unique de jeter des ponts entre les deux nations et de favoriser les relations bilatérales entre les entreprises belges et brésiliennes. Près de 175 sociétés étaient d’ailleurs représentées dans la délégation et au terme du voyage, quarante contrats ont été signés sans compter les promesses qui aboutiront à des échanges concrets dans les prochains mois. Une fois encore, la sœur et représentante extraordinaire du roi Philippe n’a pas ménagé ses efforts pour que ce voyage intéressé soit une réussite. Tous les protagonistes ont confirmé l’impact inégalé d’une présence royale dans ce cas de figure.

C’est dans le cadre du château de Corroy-le-Château, chez le marquis de Trazegnies, que s’est déroulée, en présence de S.A.R. le prince Lorenz, Président d’Honneur, la remise des Prix de l’Association royale des Demeures historiques et Jardins de Belgique. Présidée par la comtesse Maximilien de Limbourg Stirum. L’association, créée en 1934, a pour objectif la préservation des demeures historiques et monuments classés appartenant à des propriétaires privés. © Violaine Le Hardÿ de Beaulieu

Le château de La Hulpe a accueilli le dîner de gala du Fonds Érasme qui encourage, sélectionne et finance des projets de recherche médicale prometteurs au bénéfice premier des patients de l’hôpital Érasme-H.U.B. © Constance & Violaine le Hardÿ de Beaulieu