Rédaction
17 August 2016
Eventail.be - Marka, quels types de vêtements (em)portez-vous en vacances ?
Marka - J'emporte un minimum dans mon sac « à vélo » : deux tee-shirts, un coupe-vent, un short, une brosse à dents. Sans oublier les gants, le casque ... Pour rouler léger, le poids ne doit pas dépasser deux à trois kilos. D'ailleurs, jedevrais encore perdre quelques kilos (sourire).
- Quel sera votre look chic de l'été ?
- J'essaie toujours d'être chic ... même si je n'y arrive pas toujours ! En été c'est très simple : j'adopte un beau short à fleurs et une chemise à carreaux. J'aime les mélanges improbables. Cette saison, j'ai ressorti mes espadrilles en toile. Un grand classique, très sexy. J'ai besoin de lunettes solaires car mes yeux sont très sensibles. J'accorde beaucoup d'importance à l'élégance vestimentaire. Je n'ai pas envie de me présenter comme un souillon. C'est une façon de faire honneur à mes amis. Avant tout, il faut que je me sente bien dans mes vêtements. Les marques n'ont aucune importance. Une chemise bien coupée et le tour est joué. Je suis l'affût d'un modèle. Les chemises de Ben Sherman me plaisent. Sur scène, je m'habille de façon plus extravagante. J'aime les tissus, notamment le tartan. La styliste Chama Farez m'a confectionné un modèle très mignon. Spécialiste dans les costumes sur mesure pour hommes, elle fait des petites merveilles.
"J'aime le tartan" - Marka © Droits réservés |
- Achetez-vous des vêtements quand vous voyagez ?
- Je ne fais pas du shopping, surtout pas en vacances. Lors de mes tournées, il m'arrive de dénicher un vêtement qui me plaît. Au Japon, par exemple, je me suis ravitaillé en chouettes tee-shirts qu'on ne trouvait pas encore en Belgique. L'inconvénient, c'est que la mode s'uniformise toujours plus. Il est difficile de sortir des sentiers battus. Je suis plutôt du genre modèle unique.
- Votre garde-robe et style en général à quoi ressemblent-t-ils ?
- J'ai grandi à Molenbeek dans une famille d'ouvriers. On s'habillait simplement, sans chichis. Mon métier d'artiste m'a ouvert à l'élégance. Quand j'achète une nouvelle chemise, je ne la porte pas immédiatement, de peur de l'user. Elle va d'abord faire un stage de deux à trois mois dans l'armoire. Je me suis acheté un costume en or que je ne mets pratiquement jamais. Je crains de l'user, c'est marrant.
- Êtes-vous coquet ? Quel est votre définition de la coquetterie masculine ?
- J'essaie de l'être, même dans la vie de tous les jours. Certains de mes copains sont bien plus coquets que moi. C'est très stimulant. La propreté sur soi est essentielle, autant que le look. De ce sens-là, je suis sans doute coquet. Il m'arrive de mettre un nœud pap' pour les fêtes. C'est un clin d'œil. Sur scène, je me sens beaucoup plus libre dans ma façon de m'habiller. J'adore les costumes que je ne porte quasiment jamais en temps normal