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Une enfance à reconstruire jour après jour

Catherine Pirlot de Corbion

25 May 2022

Derrière cette façade étroite dans le quartier nord de Bruxelles, près de 200 enfants en grande difficulté séjournent à la maison d’enfants Reine Marie-Henriette. Le travail formidable d’une équipe et la perspective de nouveaux bâtiments qui les accueilleront bientôt nous rappellent qu’une vie peut se réinventer.

Les plus grands sont à l’école pendant que les bébés font la sieste dans leurs quartiers. À défaut de la présence quotidienne de leurs parents en détresse économique, fragilisés psychologiquement, d’autres personnes prennent soin d’eux 24 heures sur 24. Tout est pensé avec les moyens dont dispose l’association pour que chacun soit à sa place, entouré d’éducateurs, de psychologues, de puéricultrices et d’assistants sociaux bienveillants. En plus d’une crèche classique et d’un service d’accompagnement à domicile, la Maison est ainsi composée de quatre services d’hébergement qui se veulent des endroits de réconfort pour des enfants dont l’intégrité physique et psychologique est menacée.

“Un enfant ne devrait jamais grandir en institution”

Il est à déplorer que les maisons d’enfants soient de plus en plus sollicitées par le tribunal de la jeunesse ou le service d’aide dédié. “Un enfant ne devrait jamais grandir en institution, se désole Manuel Sols, directeur de l’institution. Mais la précarité et la fragilité psychique de certains parents sont, à l’heure actuelle, plus que jamais présentes. Notre objectif est que chacun de ces enfants retrouve son foyer. C’est pourquoi la Maison veut rester proche des lieux de vie des familles pour faciliter les visites aux enfants, intégrer l’évolution des méthodes de travail, tant en matière d’hygiène que des besoins psycho-sociaux de chacun. Travailler la collaboration avec les parents est essentiel mais délicat. Il faut qu’ils comprennent la mesure qui a été prise par le juge, l’acceptent et se mettent dans une dynamique de travail avec nos équipes. À nous d’évaluer leurs compétences parentales et de les aider dans leur chemin.”

Des dons qui font la différence

Subsidiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Maison est sans cesse à la recherche d’autres soutiens financiers pour rencontrer l’étendue des besoins des enfants et en particulier les “extras”. Notamment le sou-tien scolaire, les vacances, les stages pédagogiques, l’éveil culturel – dont le projet Equinox qui les intègre à une chorale avec l’appui de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth.

Immoflèche, le grand défi de 2022

Sous le haut patronage de la princesse Claire de Belgique, la Maison d’Enfants Reine Marie-Henriette surnommée, La Flèche, a pu compter sur sa présence pour inaugurer un projet de grande envergure. Grâce à la construction de 3000 m2, le site pourra laisser place à un immense jardin, un terrain de jeux pour développer des activités sportives et un potager participatif.

23e édition du Brussels Art Film Festival (BAFF)

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32 documentaires inédits et rencontres avec les cinéastes

Abigail Tulis & Angelique de Limburg : Mirage à Deux

Arts & Culture

Mirage à Deux est une exposition conjointe d’Abigail Tulis et d’Angelique de Limburg, qui partagent une fascination pour le Moyen Âge, le folklore, les rêves et les fantasmes. Leurs peintures reflètent leur sensibilité aux gestes expressifs et compositionnels et leur intérêt mutuel pour la figure humaine. Les pratiques des deux artistes sont profondément influencées par leur lien avec le monde naturel, s’appuyant sur des éléments tels que le feu, les plantes, la terre, le vent et l’eau. La peinture devient pour elles un acte de divination, car les vestiges de leur éducation chrétienne les guident subtilement dans leur cheminement spirituel.

Belgique, Bruxelles

Du 07/11/2024 au 17/11/2024

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Hier, le Bruxellois Gilles Van der Spek s’est éteint à l’âge de 36 ans. Atteint depuis presque 4 ans d’un cancer incurable, il avait mis, depuis l’annonce de son diagnostic, l’énergie que la maladie lui laissait au service des autres. De cette énergie folle état née une idée : le profitivisme. Un concept, devenu ASBL, qui unit son envie de profiter de la vie et son indéfectible positivisme. Cet état d’esprit aussi exemplaire qu’inspirant lui survivra.

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