Berlinale 2018 : le génial Lav Diaz réinvente le cinéma

Avec “Les fantômes”, Jonathan Millet nous immerge dans l’intériorité d’Hamid, jeune chasseur de criminels de guerre syriens. Un film d’espionnage franco-german-belge inédit, très documenté et même inspiré de faits réels. Le réalisateur signe ici un polar d’espionnage d’une brûlante actualité géopolitique. Inédit, fascinant et intense il ne ressemble à rien d’autre. Il est aussi un très beau film sur le traumatisme, la soif de justice et la rédemption. “Les fantômes” fut présenté en ouverture de la Semaine de la Critique, au dernier Festival de Cannes. Rencontre avec Jonathan Millet, sur la Croisette.

Drames haletants, thrillers politiques, satire hollywoodienne ou encore compétition musicale… Les séries de mars offrent un large éventail d’émotions et de thématiques.

Le film d’animation muet “Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau” enchante par la beauté du dessin et la subtilité de son propos. Réalisé par le Letton Gints Zilbalodis, le film (coproduction belge) a remporté le Golden Globe du Meilleur film d’animation. Il figure désormais parmi les favoris pour les Oscars, sous la bannière de la Lettonie et comme candidat dans la catégorie Meilleur film d’animation. Autant de bonnes raisons d’aller s’immerger en compagnie du charmant petit chat noir. Rencontre avec Gints Zilbalodis.

Entre suites très attendues et nouvelles pépites, le mois d’avril réserve son lot de surprises. De la fiction post-apocalyptique aux drames intimes, tour d’horizon des séries incontournables du moment.

Si le marché de l’art connaît des vicissitudes depuis quelques mois, il reste des valeurs sûres auxquelles se raccrocher. Que ce soit dans les arts décoratifs, les bijoux, le vin ou les beaux-arts, certains artistes ou artisans traversent les modes sans la moindre égratignure !

Les ventes aux enchères du début d’année ne sont apparemment pas influencées par l’actualité géopolitique. Dans chaque domaine de spécialité, les chefs-d’œuvre ne laissent pas les collectionneurs indifférents et les adjudications caracolent dans un imperturbable ballet.

À mille lieues des westerns spaghetti et autres chevauchées spectaculaires, Roberto Minervini, dans “Les Damnés” se concentre sur l’humanité – ou la déshumanité – de ces personnages prostrés dans l’attente de l’ennemi. Sa caméra s’attache à filmer les visages, les gestes, les regards. Une magnifique intensité émane de ces « Damnés » où Dieu, la famille, les animaux et la peur s’entrelacent. Un film âpre et admirable, très justement récompensé à Cannes (Prix de la mise en scène, section Un certain regard). Rencontre avec Roberto Minervini sur la Croisette.

Maison parisienne présente la troisième édition de La Promenade du Collectionneur à l’Hôtel Solvay à Bruxelles. Ce lieu emblématique de l’Art Nouveau, signé Victor Horta, accueille près de 250 œuvres qui fusionnent patrimoine et création contemporaine. Une expérience immersive où l’artisanat d’exception rencontre l’architecture iconique de la capitale belge.