Bonnes adresses

“Je traverse la Seine et le Marais pour aller spécialement dans cette pâtisserie rue de Bretagne, car ses gâteaux sont extraordinaires !

“À la place d’un bistrot de la rue de l’université s’est installé le chef Yasuo Nanaumi, qui a travaillé auparavant au Moulin de Mougins et chez Lucas Carton.

L’hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde, propose de remonter le temps, de revivre les grandes heures des arts décoratifs français au XVIIIe siècle, mais deux fois par an le voyage entraîne le visiteur beaucoup plus loin.

Au coeur de l’hôtel Fouquet’s Paris, Le Marta dévoile son nouveau visage et réinvente les codes du bar de nuit en offrant aux parisiens un boudoir festif et intimiste.

“Fondée en 1923, point de chute de nombreux artistes dans ces années-là, cette brasserie de Montparnasse est une institution et j’y ai de bons souvenirs.

“Moins fameux que les Tuileries ou le jardin du Luxembourg, ce parc est sublime. Il date de Napoléon III et son tracé est très romantique.

“J’habite Marseille depuis l’écriture de mon roman, mais je connais bien le quartier du Panthéon, j’ai fait mes études supérieures au lycée Henri IV, puis rue d’Ulm.

“Si je dois dîner avec une copine étrangère, je l’emmène chez René, au bout du boulevard Saint-Germain.

“Je ne pouvais pas évoquer mes adresses parisiennes sans un clin d’œil à la boutique de ma mère, qui est idéale quand on cherche une idée de cadeau.

“Grégoire Mercier a commencé par travailler pendant cinq ans auprès de son père Thierry, grand spécialiste du XIXe siècle et, plus particulièrement, des Nabis.

En matière de boutique de peintures, j’aurais pu citer Sennelier, mais je préfère attirer l’attention sur Charvin, qui se trouve un peu plus loin sur le quai des Grands-Augustins.

Très peu de Parisiens, et encore moins de touristes, connaissent l’existence de ce musée – bien caché, il faut dire. Il se trouve dans l’École des Mines, où l’on n’entre pas spontanément.