Frayeur impériale

Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

L’été aurait-il -enfin- posé ses valises ? Certes, il ne joue pas encore l’invité d’honneur mais cherche fougueusement à se frayer un chemin dans nos vies. Il en va de même pour nos « gotha people ». À leur tour, ils marquent un break pour poser leurs couronnes.

Les familles royales sont bien au rendez-vous de Paris 2024 et si les princes Haakon et Mette-Marit de Norvège ne rallieront la capitale française que le 6 août, d’autres étaient déjà présents bien avant la cérémonie d’ouverture.

Depuis des années, la princesse Esmeralda de Belgique mène une croisade pour la protection des écosystèmes et de l’environnement prenant part à des conférences et des débats à travers le monde. Alors qu’elle revient de la COP16 sur la biodiversité qui s’est déroulée en Colombie, le film qu’elle a conçu avec Gert Peter Brush et qui a été diffusé là-bas sera présenté à Liège, Namur et Anvers, une occasion d’en savoir plus sur ce plaidoyer pour la sauvegarde d’une forêt mais aussi et surtout des populations qui l’habitent depuis des siècles. La princesse répond aux questions d’Éventail.be.

Le dîner de gala Care Belgium sous la présidence et en présence de la princesse Esmeralda de Belgique avait lieu au Palais de l’Afrique à Tervuren. Déjà 9 belles années que l’Aisbl Care Belgium, sous la présidence de Daniel Thierry, a pris place dans le paysage de l’aide humanitaire en Belgique. Depuis sa création, CARE Belgium a soutenu différents projets, revalorisation du travail des femmes, redressement économique, réponse au changement climatique. © Violaine & Constance le Hardÿ de Beaulieu

Hubert Védrine, l’un des meilleurs experts en matière de géopolitique internationale, est venu partager son analyse des bouleversements que connaît notre monde. Cet entretien dirigé par Bruno Colmant était organisé au Cercle Gaulois, dans le cadre des déjeuners de L’Éventail sous le parrainage de la Banque Transatlantique et avec le soutien de Ruffus. © Violaine Le Hardÿ de Beaulieu

La souveraine qui va fêter ses 86 ans le 2 novembre prochain fait la une de l’actualité bien malgré elle. Des enregistrements de conversations échangées entre le roi Juan-Carlos et l’une de ses maîtresses, Barbara Rey, ont refait surface et sont abondamment commentés dans la presse espagnole. Connus des services secrets qui avaient payé l’actrice à l’époque pour éviter qu’ils ne soient diffusés, ils ont été volés par le fils de l’intéressée et livrés à certains journalistes en mal de sensations.

C’est à l’hôtel de ville de Bruxelles que S.A.R. la princesse Esmeralda a présenté en avant-première « Amazonia, cœur de la Terre Mère », le film qu’elle a réalisé et produit avec Gert-Peter Bruch, journaliste et réalisateur français, fondateur de Planète Amazone. La projection a eu lieu en présence d’une série de personnalités dont celle, exceptionnelle, du cacique Ninawa, chef du peuple amazonien Huni Kui. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu