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Letizia subjugue Paris

Rédaction

08 June 2015

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[caption id="attachment_15187" align="alignnone" width=""]Le couple royal a été reçu dans la soirée par François Hollande[/caption]Leur précédent voyage avait du être dramatiquement annulé suite au crash de l'avion de la compagnie German Wings. Les souverains espagnols sont donc revenus dans la capitale française afin de consolider de façon officielle les liens d'amitié avec leur voisin d'outre-Pyrénées.

Felipe VI et Letizia s'envolèrent le jour du premier anniversaire de l'abdication de Juan-Carlos et furent reçus avec les honneurs de la garde présidentielle par François Hollande à l'Arc de Triomphe. Les observateurs remarquèrent avec amusement la présence de Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, en Première dame improvisée. Un accueil cordial certes, mais aucune inclinaison de la tête, aucun baisemain de la part du Président français qui semble avoir oublié les bonnes manières, pourtant mises en pratique dans l'Hexagone depuis quelques siècles. Les photographes eurent tout le loisir d'immortaliser l'élégance de Letizia en ensemble beige avec rehauts ajourés signé Felipe Varela, son coutier favori de l'épouse.

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L'après-midi, nouvel assaut impeccable pour la visite de l'exposition Velazquez au Grand Palais avec un chemisier bleu roi et une jupe fleurie griffée Carolina Herrera. Le soir, un dîner de gala fut donné à l'Elysée avec au menu, salade de homard aux asperges de Piolene, dos de bar au piment d'Espelette avec petits légumes de printemps, fromages et dessert. Le lendemain, la maire de la ville-lumière, Madame Anne Hidalgo fut chargée d'escorter Felipe et Letizia, pour l'inauguration d'un jardin dédié aux espagnols qui contribuèrent à libérer Paris.

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Les souverains se rendirent au Sénat avant de déjeuner à Matignon et de rallier l'Assemblée Nationale où le Roi prononça un discours en français. Son père fut le premier souverain à s'adresser à l'hémicycle, voici bien des années. Après un entretien avec Madame Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, les souverains reçurent leurs compatriotes pour un dîner à l'ambassade d'Espagne. Le troisième et dernier jour fut consacrée à l'économie avec des rencontres visant à favoriser les échanges commerciaux entre les deux pays. Le Roi et la Reine firent également une halte à l'Institut Cervantes, voilà qui clôturait de façon appropriée une visite d'État au pays de Molière !

Gustave Caillebotte : Peindre les hommes

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Alors que partout se multiplient les expositions sur les femmes, le musée d’Orsay (qui consacre cependant deux expositions à des artistes femmes 1) ose détonner et choisir le prisme de la figure masculine pour son événement Caillebotte.

France, Paris

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De provenance impériale et royale

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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