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Willem-Alexander et Maxima, de Munich à Rome

Rédaction

02 May 2016

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Comme chaque année, les souverains ont visité un land allemand, une façon de réaffirmer les liens privilégiés qui existent, tant au niveau économique que patrimonial, avec ce voisin de poids sur l'échiquier européen.

Cette fois, il s'agissait du land de Bavière. Willem-Alexander et Maxima ont donc atterri à Munich où était prévue une visite de la Alte Pinakothek en vue d'un partenariat culturel. Un cadre géant fut l'occasion d'un moment de franche détente quand le Roi et la Reine posèrent pour l'objectif des photographes. Suivirent une halte au siège du géant BMW qui célèbre son centenaire, un déjeuner avec le ministre-président, la promotion de la cuisine néerlandaise sur un marché culinaire international, une conférence sur la cyber-sécurité et un dîner de gala à l'hôtel de ville.

Les jours suivants, le couple royal découvrit un centre de technologie médicale sous l'égide de Siemens et ralliait Erlangen puis Nuremberg où ils se rendirent dans la salle 600 du tribunal où se tinrent les fameux procès. De retour aux Pays-Bas, la reine Maxima, accompagnée de la princesse Beatrix, rencontrait Angela Merkel lors de la remise du prix Four International Freedom Awards à Middelburg, une nouvelle allusion tetonne en une seule petite semaine.

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Quelques jours plus tard, une escapade privée à Rome permettait aux souverains de retrouver leurs filles et de s'imprégner de la culture antique lors d'une visite du Colisée. Seule partie semi-officielle, une audience accordée par le pape François à Willem-Alexander, Maxima, Catharina-Amalia, Alexia et Ariane qui s'est assortie d'un portrait souvenir. La Reine a pu converser en espagnol avec son compatriote... ne sont-ils pas tous les deux d'origine argentine? Comme ses filles, elle portait le noir puisque le blanc demeure privilège des souveraines catholiques.

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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