L’île est cependant connue grâce au film le grand bleu de Luc Besson. C’est pourquoi elle attire davantage de visiteurs français (et francophones). Plusieurs scènes ont été tournées sur l’île, notamment une scène où Jean Reno va secourir un plongeur en difficulté dans l’épave de l’Olympia au sud de l’île. Pour la retrouver, rien de plus simple grâce aux petits sentiers créés par les visiteurs curieux. Une fois arrivé, on y découvre un paysage à la fois chaotique et apaisant. L’épave semble, elle aussi, figée pour l’éternité gisant dans la baie de Liveros.
Remontons un peu, nous voici au port de Katapola. Point d’arrivée des ferry touristiques et autres bateaux en tout genre. A peine sorti du bateau, Katapola nous donne un avant-goût du voyage. D’abord aveuglé par un soleil ardent et accablé par la chaleur, le vent arrive aussitôt pour nous rafraichir. Un équilibre plutôt agréable. Les quelques restaurants et boutiques touristiques nous accueillent chaleureusement. Le temps de manger une salade grecque et nous partons en quad sillonner les routes de cette île prometteuse.
Située au centre de l’île, Chora n’a rien à envier aux autres villes cycladiques. Elle est l’incarnation de la simplicité et du charme, les enseignes bruyantes et les façades tape à l’oeil n’ont pas leur place ici. L’architecture laisse place à l’émerveillement : entre les bâtiments blanchis à la chaux, les portes et volets colorés, les jolies places, Chora ne cesse de nous en mettre plein les yeux. Ses ruelles semblent créer un joyeux labyrinthe dans lequel il est agréable de se perdre.
A quelques minutes de Chora, on trouve le Monastère de la Panagia Chozoviotissa, dédié à la vierge Marie. Construit à flanc de falaise, sa largeur n’excède pas 1m50 à certains endroits. Il faudra monter environ 300 marches pour y arriver, le détour en vaut la chandelle. Une fois en haut, la vue est époustouflante. Les chats vous accueilleront gentiment à l’entrée du monastère, où vous pourrez rentrer à condition d’avoir les jambes et les épaules couvertes.
Située au nord de l’île et entouré de trois villages perchés (Tholaria, Langada et Potamós) la ville d’Aegiali est un endroit tranquille où se relaxer. Vous pourrez profiter de la plage, des criques environnantes ou de ses nombreuses bonnes adresses. Pour les plus sportifs, Amorgos est idéale pour les promenades et randonnées. De nombreux itinéraires sont proposés à pieds ou même en VTT.
Amorgos nous en met plein les yeux. Et même si l’architecture est fascinante, on peut également compter sur les locaux pour lui donner encore plus de charme. D’une profonde gentillesse, ils vous accueilleront à bras ouverts. Vous offrant parfois un verre de raki en apéritif ou en fin de repas, la boisson traditionnelle. Pour ce qui est gastronomie, il vous faudra goûter la patatato, une spécialité à base de chèvre. Et si vous préférez manger léger, la traditionnelle salade grecque est évidemment délicieuse.
Que l’on décide d’y passer une journée ou une semaine, Amorgos laisse le souvenir d’une parenthèse hors du temps, un coin de paradis presque oublié.
Photos : © Louise Vandezande
Photo de couverture : © Shutterstock
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