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L'argent est-il un instrument de pouvoir ?

capitalFinanceInvestissementPatrimoine

François Didisheim

24 May 2022

Investir dans la terre ?

Après sa série de newsletters sur le phénomène du Zoute, Lobby a décidé de changer radicalement de sujet. Au cours des prochaines semaines, la revue des cercles du pouvoir abordera différentes façons d’investir son patrimoine financier.

S’il y a bien un instrument de pouvoir dans la société capitaliste dans laquelle nous vivons, c’est l’argent. Il était donc naturel pour Lobby d’aborder le sujet de l’investissement. Et plus particulièrement les différentes manières de placer son argent. Dans un monde qui change (tiens, ça ne vous rappelle pas le slogan d’une célèbre banque… ?), en constante et profonde mutation, dans une économie mondialisée et aussi particulièrement instable, il est nécéssaire de prendre un peu de hauteur sur le sujet.

Le but ici n’est pas de vous conseiller d’investir autant dans tel titre et d’acheter x actions. Nous ne nous voulons ni prescripteur, ni même anticipateur. Nous nous limiterons à un panorama non exhaustif de divers secteurs qui attirent, de nos jours, les investisseurs et les regards.

Investir dans l'immobilier

© DR/Shutterstock.com

Premier secteur, qui possède le double avantage d’être sécurisant et clair : l’immobilier. On voit tout de suite la bonne opération qui peut être faite, que ce soit dans le locatif ou le résidentiel. De plus, on le sait, le belge à une brique dans le ventre et il lui arrive de l’exporter. Cela semble donc un bon choix. Trois raisons nous poussent encore à vouloir investir dans l’immobilier. D’abord, la hausse des prix de l’immobilier résidentiel. C’est implacable, à plus ou moins long terme, les prix augmentent régulièrement (ce constat n’est d’ailleurs pas réservé aux immeubles). Deuxièmement, ce type d’investissement permet de se constituer un patrimoine, sous forme de maisons ou d’appartements. Et enfin, si vous choisissez le locatif, cela vous assure des revenus réguliers.

L'or, valeur refuge ?

© DR/Shutterstock.com

Deuxième secteur, qui est une valeur refuge en période de crise : l’or. Le métal jaune et son cours en hausse permanente sur les vingt dernières années attire l’intérêt de gros et de petits investisseurs : sa valeur physique rassure, car contrairement aux monnaies fiduciaires, l’or n’est pas impacté par l’inflation. En cas de changements profonds dans les règles économiques des banques centrales, comme une récession ou, pire, un krach boursier, l’or conservera toujours un certain poids, en demeurant l’un des seuls actifs capables de prendre de la valeur. Néanmoins, attention : investir dans l’or n’est pas sans risques. Car contrairement aux actions, l’or ne produit pas de rendement d’une année sur l’autre. Le moyen de réaliser une plus-value à la revente dépend donc uniquement de l’évolution du cours, sur le long terme.

Troisième secteur et pas des moindres : celui où l’investisseur n’a pas toujours en tête la plus-value qu’il pourrait réaliser. Eh oui, on peut aussi investir pour se faire plaisir. Et il existe un marché typique qui représente bien ce genre de plaisir : l’art. L’art compris au sens large du terme. Que ce soit les arts plastiques, les peintures, les sculptures, les dessins, les gravures ou le photographies, les artistes ont toujours eu la cote auprès des investisseurs qui sont plus sensibles aux émotions que peut provoquer ce noble domaine qu’à celles provoquées par l’argent… Chacun son truc !

La couverture du prochain magazine Lobby sur les investissements

Tout ces sujets feront l’objet du prochain forum de Lobby qui aura lieu dans le cadre somptueux de la Patinoire Royale de Bruxelles le mercredi 1er juin. Réservez déjà cette soirée dans votre agenda. Ce sera, à n’en pas douter, passionnant !

Photo de couverture : © Karolina Grabowska

Almut Heise

Arts & Culture

Depuis soixante ans, Almut Heise (°1944) développe une œuvre picturale et graphique unique, marquée par une constance et une intransigeance admirables.

Allemagne, Munich

Du 21/09/2024 au 04/01/2025

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À partir du mois de mai prochain, l’ensemble des activités de HLC (ex-High Level Communication SA) et de L’Éventail (ex-Berpress SA) seront réunies au sein d’une entité commune baptisée HLC & L’Éventail (HLCÉ en abrégé).

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