Louise Vandezande
28 July 2022
Revenons sur l’exposition qui s’est déroulée du 30 juin au 16 juillet. Alexis Remacle et Charles Pletincx se sont partagé l’espace le temps d’une exposition. Tous deux présentant des styles et formes d’art totalement différents, l’un exposant des peintures sur grandes toiles aux traits noirs et aux couleurs vives et l’autre travaillant le bronze en reproduisant des prototypes d’armes de guerre. Un mélange improbable qui fonctionne étonnamment bien. La minutie des sculptures de bronze contrastent avec les peintures aux couleurs criantes.
Né à Bruxelles en 1971, il grandit à Lasne au sein d’une famille investie dans le monde des arts plastiques.
Il rentre à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, en 1989. Diplômé de l’atelier de sculpture, il poursuit ensuite différentes formations en techniques artistiques (ferronnerie d’art, fonderie). Depuis 1998, il enseigne la sculpture à l’ARBA-ESA.
Il organise aussi régulièrement des workshops de fonderie d’art dans son atelier. Ce grand espace, baptisé TAF, qu’il acquière en 2014 avec trois autres sculpteurs (Dominique Dupuis, Mario Ferretti et Didier Leemans), est devenu depuis un foyer vivant de la production artistique contemporaine belge.
Pour cette exposition, Alexis a travaillé principalement le bronze en s’intéressant à la bombe nucléaire française AN 11 ainsi qu’au Horten HO 229, un prototype d’aile volante datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Horten HO 229
AN 11
Charles Pletincx est né à Uccle le 28 juillet 2006. Son langage pictural crée un univers particulier racontant la vie et ses paradoxes. Où les humains, les animaux et les plantes se réunissent. Il utilise des couleurs vives mises en évidence avec des lignes noires.
Son travail s’inspire de l’art aborigène, de Pierre Alechinsky, de Keith Haring et des mythes et symboles, … Charles Pletincx travaille inlassablement sur des toiles de grand format.
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