Sybille Wallemacq
19 October 2018
Le coton et la laine sont des matières premières utilisées depuis des siècles et des siècles (Amen!) dans le textile. Que les procédés soient artisanaux ou industriels, le V&A passe en revue les particularités de ces matières premières et de leur cycle de production. De la culture/élevage au recyclage.
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Tandis que le rez-de-chaussée de l'expo est plutôt consacré à l'Histoire, du XVIIe au XXe siècle avec, en vrac, la nature comme poison, la nature comme inspiration, la nature comme matière première, etc. le premier étage s'est offert au XXIe siècle (et fin du XXe of course) pour montrer les potentialités techniques, esthétiques et idéologiques des alternatives à la « fast fashion ». On y trouve les créations de Bruno Pieters et son label Honest by, le mouvement Fashion Revolution, des textiles technologiques en pulpe de raison ou pelures d'orange. Another fashion is possible.
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Petit bijou de l'expo? Une robe de jour en mousseline entièrement rehaussée d'ailes d'insectes... Non sans rappeler certaines oeuvres de Jan Fabre, cette création date de 1868-1869 est dans un état impeccable vu son grand âge...
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Un propos aussi vaste que les relations entre nature et mode est difficile à assimiler en une visite. On vous conseille donc vivement le catalogue de l'expo qui permet de se replonger dans le propos, revoir l'une ou l'autre référence. A bon entendeur.
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La formule magique d'une scénographie réussie, elle est compliquée. Dans le cas de Fashioned from Nature, on regrette qu'il n'y ai pas eu l'audace minimaliste de Je suis couturier (l'expo inaugurale de la Fondation Alaya à Paris en mars dernier dont on vous parlait ici - http://www.eventail.be/art-culture/expositions/3413-je-suis-couturier-en-cinq-mot)ou la multiplication des références telles qu'on les retrouvait dans Dries van Noten : Inspirations au MoMu d'Anvers en 2015.
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