Rédaction
12 February 2015
L'exposition commence par deux œuvres créées en 1972 et 1977 par l'artiste américain Fred Sandback (1943-2003). Celles-ci sont d'une pureté et d'une simplicité extrême, mais elles ouvrent la porte à notre imaginaire et le prépare à ce qui va suivre... La pièce tourne et nous entrons dans l'univers de la japonaise Chiharu Shiota, un monde magique! Derrière un rideau noir, c'est le film de notre compatriote Hans Op de Beeck qui tourne en boucle, nos sentiments sont questionnés, l'émotion monte en nous. Last but not least, le parcours se termine par une installation in situ de l'allemande Isa Melsheimer, notre coup de cœur ! Partie des plans du Pavillon Philips construit à Bruxelles pour l'Expo universelle de 1958, l'artiste nous emmène dans un tourbillon de courbes, appelées hyperboloïdes. Le travail est minutieux et envoutant !
Isa Melsheimer, Hyperbolo de I, dimensions variables, 2007 © Francois Doury |
Notons également la présence d'une œuvre supplémentaire dans l'Espace Louis Vuitton : l'ascenseur ! En effet, celui-ci a été transformé par Jean-Philippe Thomé, selon une idée originale de Olafur Eliasson (dont l'exposition Contact se tient jusqu'au 23 février à la Fondation éponyme), en une cabine toute noire et molletonnée. Vous voyagerez dans le noir total afin de perdre vos sens. C'est renversant !
le fil rougeEntrée libre, jusqu'au 3 maiPublicité