Rédaction
26 December 2015
Lorsqu'on tend une oreille plus attentive, on comprend au contraire que Brassens, comme à son habitude, et comme Renaud en 1981 avec Le Père Noël noir, prend surtout un malin plaisir à détourner et à pervertir les traditions familiales. Derrière le folklore, le poète français décrit ainsi l'évidente relation entretenue par Santa Claus avec une jeune femme, possiblement soumise aux désirs du célèbre homme en rouge : « Il a mis du pain sur ta planche / Il a mis les mains sur tes hanches / Il a mis du grain dans ta grange / Il a mis les mains sur tes hanches. », chante avec audace un Georges Brassens toujours plus irrévérencieux.
On est alors en 1965, et il faut bien admettre que l'on a rarement connu depuis une version aussi lugubre des contes de Noël. Excepté chez Renaud, donc.
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