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La folle histoire du Dour Festival

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Maxime Delcourt

06 August 2020

© Brice Delamarche

[caption id="attachment_24290" align="alignnone" width=""]Dour 2017[/caption]Cet été, à défaut de pouvoir aller se relâcher en festival, Eventail.be propose de revenir sur l'histoire de quatre évènements mythiques du territoire belge. Première étape à Dour, où les festivaliers se ruent depuis plus de 30 ans dans l'idée de faire partie d'une communauté, libre et portée sur la fête.

La scène se passe en juillet 1989. Déjà, les organisateurs du Dour Festival semblent dépasser par leur ambition : organiser un festival de groupes amateurs. Résultat : dès la première édition, l'évènement accueille des artistes tels que Les Innocents, Bernard Lavilliers ou encore Gamine. Depuis, le Dour Festival n'a cessé de grandir et a fini par s'imposer comme un des incontournables de l'été, accueillant chaque année près de 250 artistes répartis sur neuf scènes pouvant accueillir jusqu'à 50 000 personnes par jour - en 2007, pour la première fois, le festival est même sold out une semaine avant le début des festivités.

Des moments forts, les habitués en ont finalement connu un paquet, impossibles à compiler en seul papier : il y a ce concert de Noir Désir dès la deuxième édition, en 1990, cette performance de Nas en 2014, un des chapiteaux qui déborde de spectateurs visiblement enthousiastes à l'idée d'assister à la performance de Modeselektor en 2013, la carte blanche accordée à la scène belge (Caballero, Jean Jass et Roméo Elvis) en 2018, etc. Mais la force de Dour, c'est bien là ce qui le différencie de ses concurrents, c'est de ne pas être uniquement des noms sur une affiche.

C'est d'abord une communauté de gens qui viennent au festival pour vivre l'expérience « Dour » - le fait que les spectateurs crient plus volontiers des « Doureuuuh » que le nom du groupe sur scène en atteste. « La tête d'affiche du festival, c'est le festival lui-même, disait l'un des deux programmateurs, Mathieu Fonsny, dans une interview pour Le Rap en France. Le festival vend très bien, sans même l'annonce du line-up. Dour, c'est une ambiance, une expérience : tu y viens avec une ouverture d'esprit totale et tu fais des découvertes. Si tu veux des têtes d'affiches et des trucs ultra-connus, tu ne viens pas à Dour, il y a bien d'autres festivals... »

Fort de cette équilibre trouvé entre têtes d'affiches, jeunes pousses et propositions pointues, Dour a inauguré en 2015 Le Labo, une scène plus intime et avant-gardiste où les talents de demain viennent se faire les dents. Avec, toujours, cette volonté de la placer au beau milieu des autres, plus conséquentes, comme pour inciter ceux qui, l'année prochaine, iront voir Angèle, A$AP Rocky ou Roméo Elvis à tendre une oreille aux talents de demain. C'est aussi ça la beauté de l'expérience Dour.

La brutalité poétique de Jean Grisoni

Arts & Culture

On l’avait quitté en juin dernier à la galerie MiniMasterpiece où il exposait ses bijoux primitifs, en or, argent, bronze, mais aussi acier rouillé, bois flotté et perles antiques, on retrouve Jean Grisoni chez Ibu Gallery pour ses meubles pas moins brutalistes, où le rugueux dialogue avec le lisse, le matériau modeste avec le flamboyant.

France, Paris

Du 10/10/2024 au 30/11/2024

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