Coup de tonnerre à Copenhague

« Je n’ose même pas vous décrire ce qu’ils font aux enfants, je ne peux pas utiliser ces mots. C’est déchirant. Des histoires effroyables. Bouleversantes. » Á ce moment, les larmes coulent sur les joues de la duchesse d’Édimbourg qui alors qu’elle s’adresse à la presse. Très engagée dans la défense des droits des femmes et des enfants, l’épouse du prince Edouard s’était rendue au Tchad, dans la ville d’Adré, pour se rendre compte du sort réservé aux réfugiés soudanais. Á peine rentrée au Royaume-Uni, elle s’envolait pour Malte afin de commémorer les 60 ans de l’Indépendance de cette île autrefois britannique. Depuis l’avènement du roi Charles III, la duchesse d’Édimbourg ne ménage pas ses efforts pour servir la couronne, multipliant les engagements pour pallier aux absences du monarque et de la princesse de Galles.

Peintre, adepte de la gravure et photographe enthousiastes, la reine Sonja de Norvège, artiste elle-même, n’a jamais ménagé ses efforts pour promouvoir l’art de son pays et ses récents engagements officiels le prouvent suffisamment. Ainsi, on l’a vue à Paris à l’automne dernier inaugurer une exposition au musée d’Orsay consacrée à Harriet Backer (1845-1932) ou à Stockholm couper le ruban d’une autre exposition mettant en parallèle le norvégien Lars Hertervig et le suédois Carl Fredrik Hill, soit plus de 100 toiles et dessins présentés à Waldemarsudde, l’ancienne résidence du prince Eugène Bernadotte. Cette année, c’est l’artiste Edward Munch (1863-1944) qui, indirectement, a mis à contribution la souveraine.

La maison de ventes munichoise Neumeister poursuit la dispersion des collections et souvenirs du duc Alexandre de Wurtemberg. Issu d’une branche cadette de la maison royale, il est le fils du duc Albrecht et de la princesse Nadejda de Bulgarie, ce qui explique les nombreux objets liés aux Orléans et aux Saxe-Cobourg-Gotha puisque cette dernière descendait en ligne directe de la princesse Clémentine, fille du roi Louis-Philippe, et du prince Auguste, un neveu du roi Léopold Ier.

À force de raconter leur vie dans les médias, les princes people, à l’instar de Harry, ne courent-ils pas le risque de voir leur vie privée et leur intimité leur échapper ?

C’est dans le bâtiment Atoma, situé à Forest, qu’a eu lieu le dîner inaugural de l’Espace Constantin Chariot. Sur près de 1000 m2, au rez-de-chaussée de l’ancienne papeterie qui vit naître le célèbre cahier Atoma (1948), Constantin Chariot présente une sélection d’artistes belges et internationaux réunis dans l’exposition Paréidolies, aux frontières du réel (jusqu’au 10.11). Une exposition qui donne à voir des œuvres situées à la lisière entre abstraction et figuration. © Constance le Hardÿ de Beaulieu

C’est aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), qu’avait lieu l’inauguration de 2 expositions:”Drafts, from Rubens to Khnopff”, une exposition consacrée à l’esquisse des grands maîtres du XVe au XIXe siècle. La seconde “Emily Mae Smith x René Magritte” fait dialoguer Magritte avec les peintures souvent colorées, toujours symbolistes d’Emily Mae Smith, une jeune peintre venue tout droit de New York. © Violaine & Constance le Hardÿ de Beaulieu

La maladie de son père comme celle de son épouse ont braqué les projecteurs encore davantage sur le prince William. Héritier du trône et prochain roi du Royaume-Uni si Dieu le veut, le fils aîné du roi Charles et de la princesse Diana a été élevé depuis sa plus tendre enfance dans cette optique et, jamais, il n’a semblé remettre en question ce destin tout tracé. Pourtant, les épreuves n’ont pas manqué.

Actualité chargée pour le gotha à l’approche de la fête de Noël !