Dans la Cour des Grands : Esméralda, l’activiste au sang bleu
Il est de ces altesses qui ne perdent pas de temps en réflexions sur la pertinence d’une action selon « ce qui se fait » ou « ne se fait pas ». Qui se demandent ce qu’on va en penser. Qui craint la réprimande, le désaveu public. Incontestablement, Esméralda est de celles-là. La princesse de Rethy, fille du roi Léopold III a rangé sa casquette de journaliste pour porter celle, plus colorée, d’activiste. Car oui, on peut être fille de roi, demi-sœur de roi et tante de roi et douée de bon sens. Esméralda, que j’ai encore invitée il y a quelques jours dans Place royale sur Bel RTL, sait pertinemment que sa place au sein de la famille royale est le meilleur étendard d’un combat. Son titre est son plus beau porte-voix. Certes, elle ne le brandit pas ostensiblement. Pas la peine, tout le monde la connait. C’est sa force.