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« I miss you » : Ensemble contre le cancer du sein avec BIG

BIGCancer du seinI miss youOctobre roseSanté

Rédaction

02 October 2023

Selon les derniers recensements, environ 11.000 femmes sont touchées par le cancer du sein chaque année en Belgique, ce qui en fait le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes dans notre pays1. Dans la réalité, ce chiffre est malheureusement incorrect. Le cancer du sein influence en effet aussi leurs familles, leurs amis, leurs proches, leurs collègues… À l’occasion d’Octobre Rose, le Breast International Group (BIG), le plus grand réseau académique au monde dédié à la recherche sur le cancer du sein, dont le siège est à Bruxelles, lance sa grande campagne « I miss you », destinée à sensibiliser et à encourager la récolte de fonds pour financer la lutte contre le cancer du sein.

I miss you” rappelle pour certains la souffrance du coeur suite à la perte d’un proche, l’incompréhension dans le regard de l’entourage, pour d’autres il s’agira de faire le deuil de sa vie d’avant, ou faire le deuil d’un sein, symbole important de la féminité et de la maternité. “I miss you” est aussi un message d’espoir. À l’image d’une carte postale que l’on envoie à un ami dans l’attente de le revoir. C’est l’espoir de retrouver bientôt cette nouvelle version de soi, de renaître après les multiples traitements. Pour que ni le sein, ni le coeur ne souffre.

Les recherches de BIG ont pour but des traitements plus personnalisés

Depuis presque 25 ans, BIG mène des essais cliniques et des programmes de recherche sur le cancer du sein dans le monde entier. Le but est de trouver des traitements plus personnalisés pour chaque patient et chaque type de cancer du sein. Plusieurs études BIG ont déjà bouleversé la pratique clinique. C’est le cas de l’étude OlympiA, par exemple, qui a montré qu’un nouveau médicament ciblé, l’olaparib, peut être utilisé pour traiter les patient.e.s atteint.e.s d’un cancer du sein au stade précoce et porteurs.euses de mutations génétiques héréditaires BRCA1/BRCA2. Les mutations du gène BRCA1/BRCA2 sont présentes chez environ 5 % des patient.e.s atteint.e.s d’un cancer du sein, et sont particulièrement fréquentes chez les jeunes patient.e.s. L’étude OlympiA a impliqué 1 836 patient.e.s dans plus de 600 hôpitaux et centres de cancérologie répartis dans 23 pays. Elle a démontré que l’olaparib permet non seulement de réduire le risque de récidive du cancer chez ces patient.e.s, mais aussi d’améliorer leur survie globale en diminuant le risque de décès de 32 %. Suite à cette étude internationale, l’olaparib a été approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA) américaine, ce qui a changé la façon dont on traite dorénavant des milliers de patient.e.s dans le monde. La recherche est l’unique moyen de sauver des vies et d’épargner l’impact de la maladie sur de nombreuses familles.

Au programme d’Octobre Rose 2023

  • 10 octobre : BIG – EORTC webinaire gratuit « Financement du cancer du sein »
  • 17 octobre : Grande soirée de Gala à l’Autoworld, Bruxelles
  • 21 octobre : Journée BIG au shopping de l’Esplanade, Louvain-la-Neuve

… et d’autres événements à venir

Quelques dates clés pour le cancer du sein

Tout le mois d’octobre est consacré au cancer du sein.

  • Samedi 7 octobre : Journée de sensibilisation au cancer du sein chez l’homme. (www.borstkankerman.be)
  • Vendredi 13 octobre : Journée de sensibilisation au cancer du sein métastatique

Hommage à Patrick Berko

Marché de l'art

C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès du galeriste Patrick Berko.

Informations supplémentaires

Campagne "I miss you"

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En toute santé : Hormones, le cerveau féminin est-il différent du masculin ?

Beauté & Santé

Depuis toujours, la femme a été considérée comme un être différent et souvent « inférieur à l’homme ». Les exemples ne manquent pas : La notion d’impureté liée aux règles, la notion d’hystérie qui selon Freund, est une névrose caractéristique des femmes liée à la présence de leur utérus (d’où le nom d’hystérie venant du mot grec désignant cet organe). En réalité, au-delà d’une vision caricaturale, il est clair que l’environnement hormonal de la femme avec sa spécificité, a joué un rôle important dans les fonctions « typiquement féminines » comme la procréation, la grossesse et pendant longtemps, l’éducation des enfants. La différence des genres se base non seulement sur les caractères sexuels mais aussi sur les sécrétions hormonales propres à chacun, provenant des ovaires pour la femme et des testicules pour l’homme.

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