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L'esthétique intemporelle du Studio Harcourt débarque sur smartphone

IAPhotoStudio Harcourttech

Rafal Naczyk

25 September 2024

Un smartphone capable de réaliser des portraits dignes des grands photographes ? C’est le pari du nouveau Honor 200 Pro. Le premier smartphone au monde dont les algorithmes ont été optimisés avec le célèbre Studio Harcourt.

Brigitte Bardot, Jean Marais, Catherine Deneuve… Après avoir immortalisé les plus grandes stars du monde, le célèbre Studio Harcourt – spécialiste français du portrait en noir et blanc – a choisi d’injecter son savoir-faire dans le dernier smartphone de la marque Honor. L’objectif : reproduire sa célèbre “signature” – ce jeu d’ombres et de lumières typique des portraits Harcourt – au travers d’une fonctionnalité devenue incontournable sur smartphone, le “mode portrait”. “Plus de 20 experts en imagerie du Studio Harcourt et des équipes Honor ont travaillé ensemble pendant presque deux ans pour développer cette technologie, en analysant plus de 1000 scénarios et des millions de données“, souligne Honor. Et le résultant est bluffant. Si vous êtes capable de bien cadrer votre sujet, l’appareil s’occupe du reste : gestion des lumières, de la netteté, des niveaux de gris… Tout est pris en charge grâce à une IA. Un nouveau standard de qualité ? Pour en parler, nous avons rencontré en exclusivité Catherine Renard, directrice générale du Studio Harcourt.

Catherine Renard, directrice générale du Studio Harcourt © Studio Harcourt

Eventail.be – Comment définissez-vous la signature Harcourt ?
Catherine Renard –
C’est avant tout une photo volumétrique. Une photo qui a cette dimension picturale qu’avaient les peintres anciens avec une profondeur de champ typique et une certaine évocation affective. C’est donc une photo vivante qui a vocation à être imprimée… et qu’il n’est pas facile à retranscrire sur un écran digital.

Spike Lee © Studio Harcourt

– On associe beaucoup le studio Harcourt au milieu du cinéma. Est-ce que votre clientèle s’est diversifiée avec le temps ?
Le milieu du cinéma n’a jamais fait partie de notre clientèle, mais de nos précurseurs. Ce sont les stars de cinéma qui véhiculent une image du studio Harcourt. Mais ceux qui font vivre tous les jours le studio Harcourt, ce sont les familles, les anonymes. Le cœur de notre clientèle, c’est la bourgeoisie. Il y a aussi des gens beaucoup plus modestes qui aspirent à un portrait de légende.

Cate Blanchett © Studio Harcourt

– Le portrait studio a un certain prix…
C’est parce qu’il nécessite 20 heures de travail humain. En France, ce travail est quand même relativement chargé. Donc pour 2000 euros, c’est acceptable. C’est le rêve d’une vie, parce que c’est une photo à valeur patrimoniale qui se transmet de génération en génération. C’est une photo qui est encore imprimée. Et dans l’ère du numérique, la photo imprimée a de plus en plus de valeur.

Monica Bellucci © Studio Harcourt

Jean-Pascal Zadi © Studio Harcourt

– Pourquoi ce partenariat avec le fabricant de smartphones Honor ?
En 2012, nous avons lancé une petite cabine connectée – semblable à un photomaton – qui permet de toucher du doigt le mythe Harcourt avec cette profondeur de champ et cet éclairage typique de nos studios. Mais c’est une première avec un fabricant technologique. Ce partenariat avec Honor nous semble évident. L’idée étant d’offrir l’expérience, le rendu et donc la signature Harcourt au plus grand nombre. À chaque fois, on essaie d’adapter ce “vieux studio” à un monde qui change.

– Pour nourrir l’IA d’Honor, vous avez accepté d’ouvrir plusieurs décennies d’archives Harcourt. Ne craignez-vous pas que ce partenariat technologique aspire tout votre savoir-faire ?
Nous avons volontairement donné accès à toutes nos archives pour que les algorithmes d’Honor puissent reproduire, sur un smartphone, notre signature. Mais la connaissance est faite pour progresser, pour s’enrichir, dans les deux sens. Honor a des compétences qu’on n’a pas. On avance donc ensemble. Mais cette ouverture ne réduit en rien l’expérience offerte en studio. Au contraire. Nous avons une clientèle qui veut qu’on prenne soin d’elle. Quand vous venez chez Harcourt, vous avez toute une équipe artistique (cinq personnes) à votre disposition. Une maquilleuse, un coiffeur, des éclairagistes, un photographe professionnel… Ce n’est pas la même chose que de prendre une photo avec un smartphone.

© Honor

– Historiquement, Harcourt reste associé à Paris. Est-ce que vous avez aussi des studios externalisés sur d’autres continents, par exemple en Chine ?
Depuis quelques années, nous avons des studios pop-up, des studios éphémères. On s’implante pour une durée plus ou moins longue dans un lieu. De cette manière, nous donnons la possibilité de réserver une séance de portrait privée en Belgique, en Espagne et en Suisse. Il nous arrive aussi d’aller au Japon et au Moyen-Orient, à Dubaï et à Doha. Et plusieurs fois en Chine. Mais pour l’instant, ça reste des studios éphémères.

De provenance impériale et royale

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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Jean-Paul Lespagnard signe le Silversquare de Liège

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Le créateur liégeois de renommée internationale Jean-Paul Lespagnard apporte sa griffe au design du flambant neuf Silversquare Guillemins. L’espace de coworking de Liège, le dixième espace de travail Silversquare, marque le début d’un nouveau chapitre pour le groupe. Le pionnier du coworking tourne la page bruxelloise pour entamer un nouveau chapitre dans d’autres grandes villes belges.

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