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Rafal Naczyk

26 June 2024

Qui n’a jamais rêvé d’observer l’infini et au-delà ? L’astronomie peut s’avérer un hobby passionnant. Malheureusement, passé l’émerveillement, trop de télescopes finissent leur vie au grenier. La faute à une météo peu clémente, un ciel nocturne trop pollué ou, tout simplement, par un manque de connaissances pratiques en astronomie.

Créé par la société française Unistellar, l’Odyssey a l’ambition de vous libérer de ces écueils. Ce télescope à miroir intelligent se charge de la plupart des tâches et utilise la même technique que le télescope spatial Webb, mais avec un miroir de 0,085 mètre au lieu de 6,5 mètres. Installé sur un tripode et activé via une application mobile, il permet de pointer sur une constellation, un astre, une planète ou une nébuleuse en entrant simplement son nom. Il suffit de choisir parmi une liste d’objets astronomiques et le télescope se déplace seul pour les trouver. Ni plus ni moins.

La version “Pro” de l’Odyssey profite, en plus, d’un système de visée physique co-développé avec Nikon. Hérité de l’EVScope 2, ce viseur permet d’utiliser ce télescope en mode classique, c’est-à-dire l’œil collé au fût, en plus de l’usage via l’application smartphone. Ceci a pour avantage d’offrir une plus grande immersion, avec un rapport plus physique avec l’objet et une plus grande concentration sur la zone d’observation.

Comment ça fonctionne ?

L’appareil s’appuie sur la puissance des algorithmes pour naviguer dans le ciel et faire lui-même la mise au point. Grâce à une technologie de regroupement de pixels appelée Multi-Depth, l’Odyssey Pro optimise automatiquement les photos pour différentes situations. Il apporte une résolution plus élevée pour les planètes relativement lumineuses de notre propre système solaire et de meilleures performances en basse lumière avec des objets plus éloignés et plus sombres. Le logiciel est aussi capable de calculer avec précision quels sont les astres visibles, ceux sur le point d’apparaître et ceux sur le point de disparaître.

L’observation se fait sur l’écran de son smartphone ou de sa tablette. Le pilotage au “joystick fictif”, puis le ronronnement des moteurs, qui font basculer doucement le télescope à mille lieues de toute terre habitée, est particulièrement grisant. Extrêmement précis, l’objectif boosté à l’IA permet aussi de reconstituer l’image la plus nette possible : ainsi des teintes bleues, vertes et rouge écarlate de la nébuleuse de la Lyre. Le télescope permet aussi de corriger l’impact de la pollution lumineuse en ville.

Ce qu’on en pense

Tant pour le profane que pour l’amateur expérimenté, la force de ce produit est son automatisation. Le travail autour des optiques est, aussi, de haut niveau. Le rendement lumineux (f/3,9) est suffisant pour une observation nocturne. Pas de mise au point à faire que ce soit sur l’œilleton ou l’optique, le système s’occupe de tout. Tests à l’appui, tant la Lune que les objets de l’espace profond comme les galaxies, les nébuleuses ou les amas d’étoiles sont d’une netteté irréprochable. Seules les planètes du système solaire apparaissent un peu trop lumineuses.

Avec un poids de 6,5 kilos, l’appareil est facile à porter et le moteur intégré évite les fastidieux déplacements de la lunette à la main. Pas besoin de logiciels complexes non plus pour combiner et enregistrer les images (4,1 Mpx), le travail étant réalisé dans l’appareil et l’enregistrement direct étant possible avec les 64 Go de mémoire intégrée, il est possible d’immortaliser ses observations. Magique, tout simplement.

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Informations supplémentaires

Prix

  • L’Odyssey Pro est à 3 999 euros. Il possède un viseur optique co-développé avec Nikon.
  • Il existe également une version Odyssey Pro “Red Edition” paré d’une finition rouge à 4 499 euros.
  • L’Odyssey est, quant à lui, commercialisé à 2 499 euros.

Sur internet

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