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Voitures électriques, puisque c’est l’État qui le demande…

AutomobileMaseratiPorscheRolls-RoyceVoiture électrique

Stéphane Lémeret

05 October 2023

Le 1er juillet dernier, la Belgique a fait un pas de plus dans la transition de sa mobilité. Désormais, seules les voitures électriques jouissent d’une déductibilité totale par les indépendants et les entreprises. Aussi avons-nous décidé d’apporter notre pierre à l’édifice, en sélectionnant les trois modèles les plus indiqués pour joindre l’utile à l’agréable…

Chacun pensera ce qu’il voudra des faveurs politiques dont jouissent aujourd’hui les voitures électriques. Et votre serviteur ne cache pas qu’il a de très sérieuses réserves – pour le dire avec diplomatie – quant aux décisions prises en haut lieu. Mais ces articles n’ont pas vocation à plonger dans le débat. Et puisque les règles actuelles sont ce qu’elles sont, autant jouer le jeu pour en tirer le meilleur parti. Car nulle part ces règles disent que la voiture électrique doit être exempte de plaisir. Nulle part il n’est dit qu’elles ne peuvent pas être le reflet d’un certain standing, d’un certain art de vivre. C’est avec cela à l’esprit que nous avons sélectionné trois modèles que, malgré l’essence qui coule dans nos veines, nous recommandons chaudement…

Porsche Taycan, déjà un classique

© Christoph Bauer & Wagnerchic

© Christoph Bauer & Wagnerchic

À en juger par l’incroyable nombre de Porsche Taycan qu’on croise quotidiennement sur les routes, il est clair que nous ne devons plus vous la présenter. Lancée il y a déjà quatre ans, la première Porsche 100 % électrique, pionnière de la voiture de sport et de luxe électrique, est un carton commercial ahurissant. Notamment en Belgique où, comme chacun sait, le marché automobile est tiré par la voiture de société. La Taycan a su très rapidement convaincre sa clientèle cible, au point de “faire des dégâts” dans sa propre famille. En effet, bon nombre de ces modèles ont été vendus au détriment de la Porsche Panamera et du SUV Cayenne.

Ses arguments, outre une transmission électrique largement favorisée par le fisc ? D’abord, un design extrêmement réussi, racé, sportif, qui interprète à la perfection tous les codes esthétiques de Porsche. Ensuite, quatre vraies places et un coffre digne de ce nom, qui permettent à la Taycan de revendiquer le statut de “Porsche familiale”, au même titre, sinon plus, que la Panamera et le Cayenne. Enfin, elle offre ce qu’on attend en premier lieu d’une Porsche : des performances et des sensations particulières. Même quatre ans plus tard, de toutes nouvelles voitures électriques peinent à transposer dans le monde électrique les sensations des modèles thermiques d’une marque donnée. Dès le départ, la Taycan a mis dans le mille, en conservant un toucher de route typiquement Porsche, malgré les contraintes techniques radicalement différentes d’une architecture électrique. Notamment en matière de poids. Et si cette donnée en particulier ne parvient jamais à se faire totalement oublier, empêchant la Taycan d’être aussi agile qu’une 911 lorsqu’on s’adonne à une séance de conduite sportive sur une petite route sinueuse, elle compense par des accélérations véritablement explosives, comme seules savent en procurer les “mécaniques” électriques de haut vol. Voilà pourquoi nous affirmons, sans renier notre amour pour le moteur thermique, que le succès de la Porsche Taycan est amplement mérité. À noter qu’Audi propose une auto très proche de la Taycan, avec laquelle elle partage beaucoup d’éléments, la e-tron.

Rolls-Royce Spectre, pleine de sens

© Rolls Royce

© Rolls Royce

Outre le débat (que nous n’aborderons toujours pas) sur son bien-fondé environnemental, si les passionnés “traditionnels” d’automobiles ont un peu de mal à accepter la transition électrique, c’est parce qu’elle les prive de quelque chose. Pour eux, la conduite d’une voiture, pas forcément sportive d’ailleurs, est une expérience holistique. Sans le son, les vibrations, les réactions, voire les fragrances d’un moteur à combustion, cette expérience est incomplète. Une Porsche sans son Flat 6, une Ferrari sans son V8, une Lamborghini sans son V12, c’est comme un Dom Pérignon dans un gobelet de foire. La Spectre, premier modèle 100 % électrique de Rolls-Royce, c’est tout le contraire. Là, le Dom Pérignon vous est servi dans une coupe en cristal, par des anges !

Oui, nous adorons la présence discrète du V12 d’une Ghost actuelle et sa façon élégante de délivrer son impressionnante puissance. Mais rappelons-nous que, dès les premiers jours de la marque, les “obligations” des moteurs Rolls-Royce étaient d’être assez puissants pour offrir un sentiment de facilité au volant et d’être le plus silencieux possible. Autrement dit, alors que tant de marques ont basé leur philosophie sur le moteur, Rolls-Royce a mis le moteur au service de sa philosophie. Voilà pourquoi le silence et la puissance immédiate (son couple, pour être précis) d’un moteur électrique est parfaitement à sa place dans une Rolls-Royce. Et ajoutons que les défauts majeurs de l’électrique, notamment l’autonomie encore trop limitée et le temps de recharge encore trop long, ne posent guère de problème dans le cas d’une voiture rarement utilisée pour traverser un continent. Pour nous, il y a donc deux types de voitures électriques idéales : les microvoitures sans permis, comme la très populaire Citroën Ami… et la Rolls-Royce Spectre !

Maserati GranTurismo Folgore, la magicienne

© Maserati

© Maserati

Admettons… Nous allons contredire ce que nous avons écrit quelques lignes plus haut,  à savoir que la transmission électrique est surtout problématique dans une voiture destinée à traverser les continents. Traverser les continents, c’est justement ce qui a donné naissance dans les années 1950 à une catégorie de voitures dont cette Maserati porte le nom : les GT ou “grand tourisme” : rouler vite et longtemps. Ne faire que de brèves pauses pour remplir un réservoir. Ou plus longues, une ou deux fois par jour, quand l’humain en a envie, et non toutes les trois heures, avant qu’une batterie ne dise “pouce” ! Dans ses versions dotées du fabuleux moteur V6 Nettuno, la nouvelle Maserati GranTurismo pourra vous offrir cette expérience. La version électrique poétiquement baptisée “Folgore” (“coup de tonnerre”, en italien), non. Alors pourquoi l’avons-nous retenue ? Parce qu’à ce jour, elle est la seule sportive électrique qui parvienne à ce que la Porsche Taycan elle-même ne réussit pas : faire presque totalement oublier son poids !

Le secret ? Son architecture. Sans entrer dans les détails techniques, une voiture électrique (dont la Porsche) repose en général sur une sorte de skateboard. Imaginez une grande boîte, qui occupe toute la surface sous l’habitacle, remplie de batteries. C’est là qu’est le poids de la voiture, donc toute son inertie. La Maserati électrique utilise la même structure que celle à moteur V6 et ses batteries sont majoritairement placées au milieu de la voiture, entre le conducteur et son passager, et sous les sièges arrière. Retenez simplement que lorsqu’on conduit cette GT italienne comme on fantasme la conduite d’une GT italienne, cela fait une énorme différence en matière d’équilibre, de tenue de route, de sensations. Très clairement, nous préférons une Maserati GranTurismo qui chante à travers des échappements pétaradants. Mais puisque le fisc préfère que vous optiez pour sa sœur électrique, nous pouvons vous le dire : vous n’y perdrez que peu au change !

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Dar Housnia est une ravissante maison d’hôtes située au cœur de la médina de Marrakech dans un des quartiers les plus anciens de la médina et près des sites historiques, des souks et de la place Jemaa el Fna, tous accessibles à pied.

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Sotheby’s avait déjà proposé une partie de la collection à l’automne passé, voici que la vente de novembre à Genève poursuit la dispersion de cet ensemble exceptionnel issu de la branche cadette de la famille de Wurtemberg. Á cela s’ajoutent des bijoux des maisons de Bade et de Bavière mais aussi un somptueux collier provenant de l’écrin des marquis d’Anglesey. Ce négligé totalisant plus de 300 carats fut porté aux couronnements de Georges VI et d’Élisabeth II et son histoire a de quoi intriguer puisque les glands terminaux proviendraient du fameux collier de la reine, celui que refusa Marie-Antoinette et qui fit pourtant un tel scandale. Á n’en point douter le bijou date du XVIIIe siècle et si certains témoignages corroborent l’association à l’infortunée souveraine, il faut rester prudent. Quoiqu’il en soit, il illustre à merveille l’opulence de la cour du roi Georges III et fait preuve dans son porté d’une modernité étonnante. Flexible à souhait, il pourrait allègrement dépasser les deux millions de francs suisses et sortir d’une famille à qui il appartient depuis au moins 250 ans !

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