Gwennaëlle Gribaumont
03 April 2022
Yves Creutz © Foveart
Depuis une dizaine d’années, Yves Creutz (administrateur délégué) conservait, en germe, l’idée de créer une série de bougies parfumées qui refléteraient l’identité de sa société. Ce projet de signature olfactive sur mesure se précise avec l’installation d’Amazonia, réalisation monumentale d’Arne Quinze qui incarne physiquement et spirituellement la jungle dans ses locaux. Objectif ? Diffuser dans les autres espaces le ressenti émotionnel éprouvé dans l’atrium central.
Amazonia d’Arne Quinze. © DR
Par l’intermédiaire d’un ami, Yves Creutz rencontre David Lucas Roelen, fondateur de la maison de parfums éponyme située à Berlin. D’emblée, une synergie vertueuse s’opère entre ces hommes qui partagent un point commun évident. Non-conformistes, tous deux tracent leur chemin, s’affranchissant des convenances et autres diktats toxiques.
La bougie Peruvian Poison. © DR
Avec une liberté totale, David Lucas Roelen a développé trois bougies parfumées, comme autant de métaphores olfactives. Les deux premières sont les plus classiques. Indonesian Incense – fragrance à base d’encens, soutenu par des notes de patchouli, de bois de santal, de cèdre et de vanille – s’inspire de la spiritualité des peuples qui utilisèrent l’encens comme intercesseur entre notre monde terrestre et le céleste. Peruvian Poison – parfum construit autour de l’armoise, de la sauge, du tabac, de l’encens et l’élémi – est une invitation allégorique à cueillir les fleurs et les herbes médicinales de la jungle. Il emprunte ses références aux rituels chamaniques des cultures amazoniennes. Intitulée 2070, la troisième bougie – la plus radicale – est une mise en garde. Interprétation apocalyptique de la jungle en 2070, elle mêle des senteurs de goudron, de kérosène, de pomme, de musc et de tubéreuse.
Une initiative qui soutient, à son échelle, les actions environnementales : tous les bénéfices de la vente de ces bougies seront reversés à l’association Plant-for-the-Planet.
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