Martin Boonen
02 June 2022
« J’ai découvert ces images de champs de tulipes aux Pays-Bas prisent depuis un avion dans un story Instragram de National Geographic. J’ai tout suite été fasciné par la beauté visuelle de ce décor un peu irréel. Je me suis dis que ça ferait d’incroyables images. J’ai tout de suite eu envie de sortir mon paramoteur » commence à raconter Thomas de Dorlodot, avec l’enthousiasme qu’on lui connaît.
© François de Ribaucourt
Mais capter la beauté éphémère de ces fleurs, au bon moment et de la bonne manière n’est pas si simple. « Il faut réunir la bonne fenêtre météo, avec la bonne lumière, la bonne équipe… dans un temps très court, puisque ces tulipes ne sont visibles que quelques semaines. La logistique de ce tournage a été bouclée en dernière minute » explique Tom. Un exercice auquel les équipes du champion belges sont désormais rodées. Le jour-J, Tom, les deux vidéastes Laurent Dryon et Julien Charpentier embarquent, avec le photographe François de Ribaucourt, dans deux vans California en direction des Pays-Bas.
© François de Ribaucourt
Le tournage est court : une matinée et une soirée, en mode commando. Pour être le plus efficace possible, Tom de Dorlodot a troqué, pour l’occasion, son parapente pour un paramoteur. « Le choix du paramoteur est un choix technique. En parapente, nous n’aurions pas pu approcher le sol de cette façon. La paramoteur, tient-il à préciser, est un outil pour nous : le parapente reste le vrai véhicule de la passion. »
© François de Ribaucourt
Le tournage s’effectue sur le terrain avec un drone FPV (First Person View, ndlr) de dernière génération : « ces drones, très rapides, permettent d’avoir des images très immersives qui donnent l’impression d’être en vol avec nous. »
© François de Ribaucourt
Le résultat est époustouflant et le film commence déjà à se faire remarquer : il sortira à l’international et a déjà glané quelques sélections pour des festivals étrangers. Des résultats intéressants quand on sait que le film a à peine quelques semaines d’existence.
« L’idée, conclut Tom de Dorlodot, ce n’était pas seulement de faire des images pour des images. On voulait faire rêver les gens, leur amener un peu de féérie avec ce décor sublime… la période n’est pas simple : sortie de crise sanitaire, économie en berne, les rumeurs de la guerre aux portes de l’Europe… On avait envie de se changer les idées et de distraire les gens avec un peu de beauté. »
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