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De Floris à Rubens

Rédaction

06 January 2016

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[caption id="attachment_15778" align="alignnone" width=""]Monsieur Stefaan Hautekeete devant son dessin [/caption]Entre la collection des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et celle du collectionneur privé belge, une évidente complémentarité se dessine. Le premier comble les lacunes du second, et inversement. L'intérêt d'une exposition aux MRBAB s'est imposé de lui-même et l'étude de la collection qui porte un regard historique sur le maniérisme tardif du Nord de l'Europe a levé le voile sur plusieurs points d'interrogation du côté scientifique. Rencontre autour des principaux intéressés.

Sans le savoir, le collectionneur belge et le département Dessins anciens des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique représenté par Stefaan Hautekeete essaient d'acheter les mêmes œuvres en salle de vente, vente publiques, etc. C'est dire la justesse de la démarche de "l'amateur". À travers l'exposition De Floris à Rubens et la remarquable publication qui l'accompagne, partez sur les traces d'un large pan de l'histoire de l'art du dessin des anciens Pays-Bas septentrionaux et méridionaux... 

Retrouvez l'article complet en pages 86-88 de l'édition de janvier de L'Eventail, dès à présent disponible en librairie et sur tablette!

Eventail.be – Quels sont vos coups de cœur respectifs ?

Stefaan Hautekeete – J'ai défendu une thèse de doctorat sur Hans Bol (1534-1593), donc je ne le choisis pas (rires). Par contre, j'opterais pour les dessins du cercle de Bernard van Orley (page 34 du catalogue). Parce que j'aime les dessins de cette époque-là, de la Renaissance. Je crois que ces artistes demeurent sous-estimés. Tout récemment, en 2014-2015, le Metropolitan Museum of Art de New York a monté une grande exposition sur Pieter Coecke van Aelst, tandis que le M Museum de Louvain a consacré en hiver 2014 une exposition à Michiel Coxcie (voir L'Eventail de janvier 2014, page 109 – disponible sur tablette en cliquant ICI). Ces artistes ont tenté d'être un peu italianisant mais on retrouve dans leur œuvre beaucoup d'aspects de Fontainebleau et un important raffinement mêlé à la tradition des primitifs flamands. Ils intégreront également des aspects topographiques dans leurs paysages.

Le collectionneur – Je n'en ai pas qu'un ! Je préfère aussi le XVIe siècle au XVIIe mais je souhaite être complémentaire. Je pourrais dire le Van Diepenbeek qui était resté invendu dans une vente publique et que j'ai obtenu en after sale. Au début du XXe siècle, il avait été pris pour un Rubens ! C'est donc un excellent Van Diepenbeek. Mais je vais plutôt citer un dessin de Cornelius de Vos, dessiné sur le vif aux trois crayons pour être intégré sur les grands tableaux.

Stefaan Hautekeete, conservateur des collections Dessins anciens des Musées royaux des Beaux-Arts et commissaire de l'exposition De Floris à Rubens sera l'invité d'un des Brafa Art Talks qui se tiendra le 28 janvier à 16h. Plus d'infos et concours en cliquant ICI.

De Floris à Rubens
Dessins de maîtres d'une collection particulière belge
Du 20 janvier au 15 mai
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
www.fine-arts-museum.be

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