Le Parcours des Mondes, écrin des arts premiers

C’est un immense artiste au talent protéiforme que célèbre la Rétrospective Elliott Erwitt à la Grand-Place. Un événement unique à plusieurs titres, notamment par son ampleur et le fait qu’elle a été conçue par l’artiste lui-même, avant sa disparition en novembre dernier. Émotions garanties !

Avec SavoirFaire, Knokke se dote d’un nouvelle manifestation de prestige, en adéquation parfaite avec le goût sûr qui exhale de la cité balnéaire. Hommage à l’artisanat sous toutes ses formes, l’événement ambitionne de présenter la crème de la création d’aujourd’hui, un défi relevé haut la main.

L’année Ensor 2024 ne serait pas complète sans une exposition au KMSKA. “Ensor. Rêves fantasques. Au-delà de l’impressionnisme” offre un panorama complet de James Ensor en tant qu’artiste pionnier. Y sont montrés ses chefs-d’œuvre provenant du monde entier avec ceux des artistes internationaux à qui il voulait se mesurer. Car Ensor a toujours voulu être avant tout le meilleur, même si ses concurrents s’appellent Edouard Manet ou Edvard Munch.

Connu pour ses sublimes tables au plateau en mosaïque de pierres semi-précieuses, le designer belge Ado Chale voit soixante-cinq années de création couronnées par une rétrospective amplement méritée. On court admirer son œuvre aux écuries de l’Hôtel Solvay !

Crimes fascinants, secrets de famille, univers dystopiques et thrillers haletants. Du casse audacieux en Suède à une enquête dans l’univers des enfants influenceurs, en passant par un silo post-apocalyptique, ces six séries incontournables explorent des mondes aussi captivants qu’intriguants. À découvrir dès novembre !

Centrée autour de Tom Wesselmann (1931-2004), l’une des figures de proue du mouvement, l’exposition de la Fondation Louis Vuitton consacrée au Pop Art offre un vaste panel d’œuvres allant des racines dadaïstes du courant ayant connu son apogée dans les années 1960, jusqu’à ses prolongements contemporains. De Marcel Duchamp et Kurt Schwitters à David Hammons, Sylvie Fleury ou Jeff Koons.

Avec “La Méduse noire”, Yann Queffélec ausculte une nouvelle fois les liens du sang et les guerres intimes que l’on se livre en famille. L’auteur, prix Goncourt pour “Les noces barbares” (1985), montre une nouvelle fois la force terrifiante du lien entre père et fils. La tentation de la Méduse noire n’est jamais loin. Les cicatrices de la famille sont profondes. Indélébiles. Rencontre à Bruxelles.

Noël, ses vacances, son temps libre, libre pour lire des livres. Voici nos cinq coups de cœur de fin d’année. Et pourquoi pas, des cadeaux à glisser sous le sapin !