Rédaction
27 January 2017
Reg’Arts est une exposition comme on en fait peu. Qui demande une mobilisation du public, pas en tant que « simple » « regardeur » (pour emprunter l’expression à Marcel Duchamp) mais actif dans l’élaboration du propos dans son ensemble : de la trame de l’exposition en passant par la communication, le choix des œuvres, la médiation avec les visiteurs (le public !), etc. Le commissariat de Reg’Arts n’est pas assuré par une personne ou deux, ou trois… mais par une foule.
Marylin Bridges, La centrale nucléaire de Tihange, 1999. Coll. Musée de la Photographie |
Qui a manœuvré ? Comment a-t-on procédé pour réaliser une telle entreprise ? Les trente-sept acteurs ont été recrutés parmi les Amis des Musées, le CPAS, des lieux culturels carolos, les maisons de quartier, les maisons de jeunes de la ville, des conseils de participation, etc ... pour représenter une plus grande diversité possible en terme d’âges et de milieu socio-culturel.
Le projet a débuté en avril 2016 pour se concrétiser en novembre avec le vernissage. Une cinquantaine d’œuvres ont été choisies dans trois collections très différentes, celles du musée des Beaux-Arts de Charleroi, du musée de la Photographie et de la coopérative Cera. Les commissaires ont défini un fil rouge (Reg’arts décalés) et une réflexion autour de trois thèmes, Perception – Réaction – Réflexion, Scénographie Chamboulée et Face à Face, qui invitent le public à répondre aux questions suivantes : Qu’est-ce que voir ? Qu’est-ce que regarder ?
Un vaste chantier participatif qui a pour ambition de rendre l’art accessible à tous… et qui s'inscrit dans une problématique plus large: des musées qui cherchent leur public.
Reg’Arts décalésJusqu’au 15 avrilMusée des Beaux-Arts1, place du Manège6000 Charleroiwww.publicaloeuvre.bePublicité