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Anne Vierstraete : "Nous sommes une foire résolument contemporaine"

Rédaction

27 April 2019

[caption id="attachment_21815" align="alignnone" width=""]Art Brussels[/caption]Pour sa 37e édition, Art Brussels accueillera à Tour et Taxis 157 galeries, dont 36 nouveaux exposants. La foire d'art contemporain, devenue un passage obligé pour les collectionneurs, met à nouveau l'accent sur les artistes belges et la promotion de la jeune garde. Trois questions à Anne Vierstraete, directrice de la foire.

 
 David Plas

Eventail.be - Qu'est ce qui fait l'ADN d'Art Brussels ?

 - Notre ambition est de toujours surprendre notre public et nos galeristes. Nous questionnons nos modèles en permanence pour rester connectés à la scène artistique. Il y a 253 foires d'art dans le monde. La compétition est féroce. Cela implique de trouver sa place. En une trentaine d'années, nous avons trouvé la nôtre. Cette effervescence et cette concurrence peuvent être positives. Elles nous poussent à toujours faire mieux. Orientés technologies, nous avons une approche cross-medias. On trouve chez nous des installations, de la vidéo, du textile, de l'impression 3D, de la peinture... Nous voyageons tous beaucoup pour nous nourrir et voir ce qui se fait ailleurs. Art Brussels veut s'ouvrir sur le monde, tout en défendant la création belge. Ainsi, 28 % des 157 exposants, soit 44 au total, sont des talents locaux. 92% des artistes sont en vie et 29% ont moins de 30 ans. Nous sommes une foire résolument contemporaine ! »

- Qui sont ceux qui fréquentent ses allées ?
- Notre premier public, ce sont les collectionneurs belges, qui viennent en nombre visiter le salon. Ils sont réputés pour être curieux, ouverts et audacieux. C'est un public qui réfléchit, qui apprécie les vraies conversations et qui prend son temps. La Belgique est un pays de tradition et de collections. Il y a beaucoup de connaissances sur ce petit territoire. En faire l'écho et repérer les dernières tendances fait aussi partie de notre ADN.  Ensuite, du côté des exposants, il y a une grande fidélité et un attachement au salon. Notre taux de rétention est de 70%, quand la moyenne des autres foires artistiques tourne autour de 54%. Cela dit beaucoup sur l'identité de la foire. Xavier Hufkens fête même sa trentième année consécutive de présence !

- Comment la foire a-t-elle évolué pour devenir un rendez-vous incontournable ?
- A fil du temps, elle a réussi a trouver le bon équilibre entre son côté commercial et son côté laboratoire artistique engagé auprès des artistes. Nous accueillons 36 nouveaux exposants cette année, ce chiffre était de 33 l'an passé et de 14 en 2015, il ne fait qu'augmenter. Nous avons besoin de cet air frais. Art Brussels, veut être plateforme d'expression pour les jeunes talents. C'est fondamental pour le marché. C'est aussi la raison d'être du Discovery Price. Notre nouvelle section « Invited » s'adresse à des galeries qui challengent les business models du secteur. Avec des pop ups, des espaces nomades, elles font voler en éclat les règles classiques. Ces acteurs n'ont pas toujours les moyens d'être présents dans les salons, pourtant un endroit décisif en terme de visibilité. Nous leur ouvrons un espace. Autre constat, nous sommes tous saturés d'images. Les collectionneurs ont accès à beaucoup de choses sur les réseaux sociaux, ils ne visitent plus les foires de la même façon. Attirer leur œil réclame de plus en plus d'inventivité dans notre travail, comme dans celui des galeristes.

www.artbrussels.com

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