Les Romanov en majesté à Buckingham Palace

C’est un réveillon tout particulier qu’ont passé les Luxembourgeois il y a quelques jours. Leur souverain Henri a prononcé ce qui sera son ultime discours de Noel. Il a en effet annoncé la date de montée sur le trône de son fils le grand-duc Guillaume, Lieutenant-Représentant du pays, le 3 octobre prochain. Une abdication à quelques jours de son Jubilé d’argent. Chez nos voisins, l’histoire dynastique est réglée comme du papier à musique. Comme devrait l’être toute monarchie aujourd’hui. On nait, on règne, on abdique. Quoi de plus normal. Non ?

Comme le veut la coutume, le roi Frederik X a repris ses activités ce 1er janvier et a convié les membres du gouvernement et des plus hautes instances politiques du pays à une première réception au palais d’Amalienborg. Garde royale, ballet de limousines, fanfare, tout y était afin de marquer le début de l’an neuf. Au cours des jours suivants, les souverains remettront le couvert à deux reprises pour honorer toutes les institutions du pays. Il est même prévu qu’en 2026, les maires et élus locaux soient eux aussi reçus lors d’un quatrième événement, une nouveauté qui tient à cœur au monarque.

Actualité chargée pour le gotha à l’approche de la fête de Noël !

Visites d’état et réceptions officielles ont émaillé le calendrier royal de l’année 2024, faisant scintiller comme jamais les parures les plus somptueuses du gotha. Les diadèmes symbolisent par excellence les fastes des monarchies d’Europe et leur histoire, tissée au fil des générations, n’est pas sans éveiller la curiosité.

Ils attendaient ce moment depuis bien longtemps puisque la princesse Theodora de Grèce et Matthew Kumar auraient dû convoler en 2020 mais la pandémie en avait décidé autrement. Reprogrammé en 2023, l’échange des anneaux fut à nouveau remis en raison du décès du roi Constantin, père de la mariée. Les voici enfin unis officiellement au terme d’une cérémonie orthodoxe conduite par l’archevêque Dorotheos de Syros en la cathédrale métropolitaine d’Athènes.

J’ai cette image qui me vient, lorsque je les imagine devisant sous les lambris du château : Philippe, réfléchi, silencieux, presque secret, qui se tourne vers Mathilde pour un avis. C’est à sa femme qu’il s’adresse, mais aussi à la Reine. Elle lui répond, un sourire dans la voix. Et il se détend. Ensemble, ils sont ces deux matrices d’une même force, reliées par un fil invisible qui offre au pays l’équilibre du Yin et du Yang. Depuis un quart de siècle.

Ce 29 novembre, voici 15 ans que le prince Alexandre de Belgique nous quittait. Né en pleine guerre au château de Laeken, il est le premier enfant de la deuxième union du roi Léopold III et de Lilian Baels, princesse de Rethy. Il a pour demi-sœur la princesse Joséphine-Charlotte, future grande-duchesse de Luxembourg et comme demi-frères, les futures roi Baudouin et Albert II.

C’est en l’église d’Anvaing qu’avait lieu, en présence de S.A.R. la princesse Élisabeth et du Grand-Duc héritier Guillaume de Luxembourg et son épouse Stéphanie, le mariage de Henry de Spoelberch et Caroline de Lannoy, fille du Comte Jehan de Lannoy et de Béatrice Spates. Après la cérémonie religieuse, une réception s’est tenue au château d’Anvaing. © Violaine & Constance le Hardÿ de Beaulieu