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Un 21 juillet réussi !

GothaMaison de Saxe-Cobourg

Christophe Vachaudez

22 July 2024

Point de canicule ni de “drache” nationale en ce 21 juillet, voilà qui contribue à n’en point douter à deux journées réussies.

En effet, les festivités commencent bien la veille avec le bal populaire qui enflamme comme chaque année la place du jeu de balle alors que le palais des Beaux-Arts organise un concert de musique classique gratuit. Cette année, le Roi et la Reine, dans une élégante robe orange à effet cape signée Essentiel Antwerp, la princesse Astrid et le prince Lorenz honoraient l’événement de leur présence.

© Xavier Piron/Photonews

Première lauréate du Concours Reine Elisabeth en 2014, la soprano coréenne Sumi Hwang a été choisie pour interpréter trois Lieder de Richard Strauss, deux airs extraits de Gianni Schicchi et de la Bohème de Giacomo Puccini et un autre de Faust de Charles Gounod. L’orchestre national de Belgique a en outre joué un extrait de Lohengrin de Richard Wagner et la Valse de Maurice Ravel.

© Xavier Piron/Photonews

Le lendemain, alors que le prince laurent était envoyé à la cathédrale Saint-Aubain à Namur et que la princesse Astrid représentait le Roi à la cathédrale Saint-Sauveur de Bruges, le Roi et la Reine, accompagnés de leurs quatre enfants assistaient au Te Deum en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule. Côté mode, notons un chapeau soucoupe du britannique Philip Treacy et une robe de couleur crème élaborée par le baron Vermeulen pour la Reine, une tenue fuchsia de Safiyaa qui habille aussi la princesse de Galles pour la princesse Elisabeth et une robe à imprimé fleuri Diane de Fürstenberg pour la princesse Éléonore.

© Xavier Piron/Photonews

Le couple royal a été à la rencontre des Belges massés devant la cathédrale. Le grand rendez-vous traditionnel avait lieu l’après-midi sur la place des palais où des tribunes abondamment fleuries avaient été installées. Le prince Gabriel comme la princesse Élisabeth avaient revêtu l’uniforme militaire, tout comme la princesse Astrid et le prince Laurent qui ne s’est point départi de son air bougon de toute la journée. Deux absences très remarquées, celles de la princesse Claire et de Bart de Wever, pourtant pressenti comme le futur premier ministre.

© Xavier Piron/Photonews

Pendant plus d’une heure, les différentes composantes des forces armées mais aussi des services civils ont défilé aux côtés des cadets de l’École royale militaire, des véhicules Jaguar, Griffon, Falcon et Caesar, des orchestres militaires, d’un détachement béninois marquant les 25 ans de coopération entre ce pays africain et la Belgique, mais aussi un détachement composé de représentants des 32 pays membres de l’Otan qui fêtait cette année ses 75 ans d’existence.

© Xavier Piron/Photonews

Enfin, près de 26 avions et hélicoptères ont sillonné le ciel bruxellois. Un peu plus tard, la famille royale s’est rendue au parc de Bruxelles à la rencontre des Belges présents en nombre. Un groupe de gilles de Binche a même été aperçu en grande conversation avec la princesse Élisabeth et le prince Gabriel. Le soir, de grandes réjouissances firent vibrer le parc du Cinquantenaire avant que l’habituel feu d’artifices et un spectacle de drones n’embrasent le ciel de la capitale, clôturant en beauté cette journée de liesse nationale en l’honneur de la Belgique.

Photo de couverture : © Xavier Piron/Photonews

Disparition du prince Michel de Grèce

Gotha

Auteur de romans et de livres d’histoire qui ont connu un énorme succès, le prince Michel de Grèce s’est éteint à Athènes dans sa 85e année. Son dernier ouvrage, sorti en 2023 chez Rizzoli, apparaît aujourd’hui comme un recueil posthume, avec ses 500 photographies qui survolent une existence riche et mouvementée, de sa Rome natale à sa patrie chérie, la Grèce, du Maroc à New York, de l’Espagne à la France, ce prince cosmopolite passe des cérémonies royales aux soirées endiablées aux côtés d’Andy Warhol ou de Mick Jagger. Sa vie pourrait d’ailleurs intéresser un scénariste, avec ses tragédies certes mais aussi de grands bonheurs, celui de l’écriture ou celui d’un mariage fusionnel, éminemment réussi.

Dorothée de Lieven, diplomate et icône du Concert européen

Arts & Culture

Autant elle était célèbre au XIXe siècle, autant la princesse de Lieven (1785-1857) fut oubliée depuis lors. Cette femme d’une extraordinaire intelligence, dont l’origine balte et le mariage firent une sujette des Tsars, devrait être considérée aujourd’hui comme la plus parfaite expression de deux idéologies à la mode : la communauté européenne et le féminisme. Sans doute ces mérites essentiels furent-ils la cause de son effacement dans la mémoire collective. Elle était trop brillante, trop aristocrate et trop pacifique pour plaire aux foules qui, durant un siècle et demi, ont célébré tour à tour la Nation, la Victoire, l’autorité d’un Homme providentiel et le Populisme, avec des conséquences au fond desquelles nous barbotons encore.

Belgique, Bruxelles

Du 11/09/2024 au 11/09/2024

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Royal portraits, un siècle de photographies

Chroniques royales

La King’s Gallery (autrefois Queen’s Gallery) inaugure sa nouvelle appellation avec une exposition consacrée à la photographie, depuis les portraits royaux des années 1920 à nos jours, en passant par des épreuves ou des notes manuscrites, et ce à travers plus de 150 pièces issues des collections et des archives royales.

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