Rédaction
03 December 2019
Un virage qui n'est pas pour déplaire à Julie. C'est elle qui a eu l'idée d'entreposer un tapis de yoga par chambre. « Cela m'a paru une évidence. Le nombre de fois où, en voyage, j'ai dû me rabattre sur une serviette de bain. Je voulais que les gens qui le souhaitent, puissent se sentir chez soi et pratiquer dans les meilleures conditions. » Lumineuse idée qui ne s'arrête pas là. Le cinq étoiles propose des cours de yoga à la demande, en partenariat avec Le Tigre, l'un des studios de référence à Paris. « Un hôtel ne se limite pas à un écrin luxueux. Ce doit être un lieu de rencontres, de partage ».
© Le Tigre Yoga Club & Spa |
Depuis cet été, le personnel de l'Hôtel Grand Powers a le droit à sa série mensuelle de chiens tête en bas. « C'est important que les équipes aient également leur moment à soi. Le directeur qui n'était vraiment pas convaincu en redemande ! » Un parallèle séduisant se dresse alors entre le yoga, outil de reconstruction de soi, et l'hôtel qui se cherche...
Grand Powers © Romain Ricard |
Et se trouve ! Progressivement. Le Café 52 vient de refondre intégralement sa carte, pour devenir le hotspot healthy du quartier des Champs... Élysées. Le Poké Bowl et l'Avocado Toast avaient tant de succès que le chef Maxime Raab, qui officiait auparavant au Fouquet's, a accepté de relever le défi d'une cuisine encore plus saine, en imaginant de nouvelles recettes sans gluten (son açaí bowl est à se damner !) et en sourçant chacun de ses produits. « Si notre pêcheur breton fait chou blanc, un jour, tant pis, pas de poisson au menu ! », lance Julie. Le petit déjeuner qui accompagne les séances de yoga collectives, ponctuellement organisées dans la plus grande suite de l'établissement, offrait déjà un avant-goût de ce parti pris éco-responsable. Il s'agissait de pousser la logique jusqu'au bout. Voilà chose faite !
© Grand Powers |
« Je n'aimais pas du tout le yoga », poursuit Julie. Le comble ! « Je manque cruellement de souplesse. C'était une torture. Jusqu'à ce que je découvre le Kundalini, avec Véronique, au Tigre de la rue de Chaillot. Puis j'ai commencé à pratiquer, deux ou trois fois par semaine. C'est surtout ce qu'il y a autour qui me plaît. Le rapport aux bonnes énergies, l'ouverture aux autres, les préjugés qui tombent... » Un nuage vient soudain saluer le soleil, et refroidir notre thé. Il est l'heure de se séparer. Namasté.
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