6 / 7 épisodes
François Didisheim
25 January 2022
D’abord le nom, qui pose quand même question. Tikehau est un magnifique atoll polynésien, à 55 minutes de vol de la capitale tahitienne Papeete. Vu du ciel, il ressemble à une couronne de plages de sable, encerclée d’un lagon bleu azur … Une véritable image de carte postale. Si ce nom a été choisi pour la société qui nous occupe aujourd’hui, ce n’est pas par hasard : un des deux fondateurs du groupe (Antoine Flamarion et Mathieu Chabran) a de la famille qui vit dans ce paradis sur terre. Inspiration divine, quand tu nous tiens !
Maintenant que nous avons percé le mystère de ce nom un peu bizarre mais marquant, une présentation s’impose. Tikehau Capital est une société de gestion d’actifs qui s’articule autour de quatre valeurs fondamentales dans son approche du marché : proximité, durabilité, diversité et indépendance. Et ça marche ! Le développement du groupe est impressionnant : les actifs sous gestion du groupe, qui s’élevaient à 4 millions d’euros en 2004, pointent aujourd’hui à plus de 30 milliards. Oui, vous avez bien lu !
On l’a dit, Tikehau Capital a des valeurs. « Notre rôle est d’investir dans des sociétés impliquées dans la transition énergétique, nous comptons parmi les leaders européens en termes de gestion d’actifs alternatifs » nous confie Edouard Chatenoud, responsable de la branche Benelux de l’entreprise et premier employé de Tikehau. Cette dernière a toujours fait le choix d’une politique responsable avec des critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance érigée en principes cardinaux. Soyons cash : on ne peut pas en dire autant de toutes les entreprises actives dans le secteur financier…
Les chiffres convaincants et l’expertise accumulée ont certainement pesé dans la décision, il y a peu, des instances publiques belges de confier à Tikehau Capital la gestion du Belgian Recovery Fund (BRF). Il s’agit, pour la société, d’apporter un soutien direct aux entreprises qui ont souffert de la crise Covid 19. Et ce, principalement à base de prêts. Un sacré défi ! Surtout pour une société qui, rappelons-le tout de même ici, est française. C’est là, sans aucun doute, le signe d’une belle réussite quand on parvient à nouer de telles relations de confiance avec des acteurs économiques étrangers.
La semaine prochaine, ce sera déjà le dernier épisode de la passionnante série franco-belge de Lobby…
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