François Didisheim
11 January 2022
Sur le plan patrimonial notamment, les difficultés peuvent être nombreuses. Il existe aujourd’hui des structures d’aide qu’on regroupe souvent sous l’anglicisme de family office. L’une des plus connues, et qui officie sur le plan franco-belge, est Umani. C’est en l’an 2000, que Thomas de Wouters d’Oplinter s’inspire des modèles de family office indépendants et décide de lancer une activité de conseil patrimonial aux familles qui soit totalement indépendante de toute institution financière. Deux ans plus tard, l’activité a pris son essor, l’équipe s’est agrandie et les compétences se sont associées afin de délivrer un service global.
Thomas de Wouters, fondateur du family office indépendant Umani © DR
Et quand on parle de globalité, Umani ne fait pas dans la dentelle. La société s’occupe d’abord de la gouvernance familiale pour aider à définir le projet de famille pour les générations actuelles et futures. Thomas de Wouters explique : “Notre mission est d’accompagner les familles dans la pérennisation de leur patrimoine. À la base de tout, il y a la définition du projet familial. Cette première étape est fondamentale. Nous l’appelons gouvernance familiale. Nous suscitons des interrogations auprès du chef de famille ainsi que des enfants afin de définir leurs objectifs, leurs besoins et leurs envies. Cela permet d’identifier les enjeux familiaux, de concilier les intérêts de chacun, de prévenir les conflits.” Ensuite, les intéressés bénéficieront d’une structuration du patrimoine via des solutions efficientes. La planification successorale est aussi un des point forts d’Umani afin d’éviter tout problème dans la transmission de patrimoine. Et puis, on l’a écrit, la société possède un comptoir français pour accompagner ses clients dans un cadre transfrontalier.
Au vu de ces éléments, les banques privées, gestionnaires de fortune et avocats fiscalistes font-ils double emploi ? La réponse est non.
Le fondateur d’Umani insiste sur le côté plus global de sa structure. “Notre mission consiste en un accompagnement intégré en portant notre attention sur les aspects civils, juridiques, réglementaires, financiers et fiscaux. Nous ne pratiquons pas de gestion financière, nous aidons la famille à se choisir un gestionnaire en placements, à discuter avec une banque privée, etc.” Si on lit entre les lignes, on comprend que ces différents métiers se complètent très bien entre eux.
© DR/Shutterstock.com
Sur le point franco-belge, Thomas de Wouters liste deux grandes catégories : “Il peut s’agir de sexagénaires belges, qui partent vivre leur retraite en France, ou d’entrepreneurs français, quadras ou quinquas, qui s’installent en Belgique. Dans un cas comme dans l’autre, ces délocalisations ont des implications qui doivent être prises en compte, si possible, avant de franchir le pas“. Les problèmes qui en découlent peuvent être nombreux : double imposition, législation différente, … et certaines situations peuvent s’avérer très complexes. Prenons cet exemple cité par notre interlocuteur pour bien comprendre : “Si les enfants sont de lits différents ou s’ils habitent, les uns en Belgique et les autres en France, la transmission de son vivant est plus complexe à gérer pour assurer l’équité.“
Il y a une solution à tout et Thomas de Wouters et son équipe sont toujours prêts à relever les défis !
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