François Didisheim
22 February 2022
Plus de 250 invités ! C’est peu dire que cette édition des Lobby Awards a été un vrai succès. Cet événement mêlant soutiens, lauréats, nommés et spectateurs dans une osmose rare permet de rendre hommage aux personnalités inspirantes qui ont marqué l’année écoulée. Mais ça, vous le savez déjà. Ce que vous attendez, c’est du croustillant… du people. Ce n’est pas trop notre habitude, mais nous allons faire une petite exception.
Alors, qui était là ?
À tout seigneur tout honneur, commençons par notre marraine, Sophie Wilmès. Retenue au Parlement, on a bien cru devoir s’en passer. Mais, au prix d’une belle course, elle est arrivée juste à temps, alors que le désormais célèbre “Bruxelles, je t’aime” d’Angèle résonnait dans la salle M de Bozar où se déroulait la cérémonie. Un beau symbole finalement. Si nous avions voulu le faire exprès, nous n’aurions pas fait mieux ! La Vice-Première prit son rôle très au sérieux, confirmant être ravie d’être là, sans oublier quelques petites touches d’humour. Elle rira d’ailleurs de bon coeur quand un orateur se félicita d’avoir la Secrétaire générale de l’OTAN dans la salle…
L'activiste Adélaïde Charlier et Thomas de Bergeyck © DR
Le maître de cérémonie était cette année le journaliste Thomas de Bergeyck (retrouvez les billets mensuels du spécialiste du gotha sur Eventail.be ici). Et on a vite eu la confirmation que c’était un très bon choix : très pro, efficace, connaissant bien les lauréats et « honoré de présenter la remise des prix », il a participé grandement au succès de la soirée. Lui aussi glissa quelques notes humoristiques comme quand, au moment de remettre son prix à Adélaïde Charlier (Leadership féminin de l’année), il confirmera qu’il est toujours dangereux de confier un micro à la militante… Cette dernière ayant un peu tendance à monopoliser la parole. Et la lauréate de confirmer sa réputation, profitant de l’exposition qui lui était donnée pour faire passer son message. Ce qu’on lui pardonne bien volontiers.
Un lauréat manquait à l’appel : Shane McLeod. Rappelons que l’entraîneur de nos Red Lions, qui était notre Leader de l’année, la catégorie reine, est Néo-Zélandais et était donc dans son pays. Bien loin de chez nous. Alors, même si les Lobby Awards sont très convoités, on comprend qu’il n’ait pas fait plus de 22 heures d’avion pour recevoir son award. Pour le représenter, Marc Coudron (ex-président de l’Association Royale Belge de Hockey) s’était rendu à Bozar. Mais la vraie surprise, c’est quand McLeod est apparu sur l’écran, en duplex, depuis son pays natal, sur le coup de 20h45. Il devait en être au petit-déjeuner puisque la Nouvelle-Zélande est en avance de 12 heures sur nous.
Karen Northshield © DR
Si toutes les personnes primées ont été chaudement applaudies, l’une d’elle s’est nettement démarquée : Karen Northshield. La miraculée des attentats bruxellois, qui a écrit un livre poignant sur son expérience traumatisante, avait fait l’effort d’être présente malgré ses difficultés à se déplacer. Au moment de son élection, une émotion s’est emparée de la salle qui l’a longuement acclamée. Un beau moment qui restera certainement gravé dans l’esprit de ceux qui avaient la chance d’être présents.
Newsletter Lobby du 18 février 2021, rédigée par François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez Lobby, la revue des cercles du pouvoir, ici
Photo de couverture : Thomas de Bergeyck en Monsieur Loyal de gala pour les Lobby Awards 2021 © DR