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L'été des tubes #7 : Abba – The winner takes it all (1980)

étédestubes

Rédaction Eventail

16 August 2016

© Droits réservés

Jusque fin août, L'Eventail revient chaque semaine sur l'histoire de différents tubes qui ont accompagné les étés de plusieurs générations, des années 1970 aux années 2000. Cette semaine, flashback en 1980 avec « The Winner Takes It All » d'Abba.

De l'amour en chansons, des chansons éternelles à siffloter nu sur la plage sans craindre les coups de soleil, des tubes comme antidotes à la crise et à la morosité, des hymnes à la dimension érotique, Abba en a toujours donné sans compter, réussissant à inventer au cœur des années 1970 une pop-music universelle, aussi sophistiquée que simple à écouter. Reste qu'au début des années 1980, deux ans avant sa séparation officielle, le quatuor suédois semble plus que jamais sous les feux de la critique : portées par Blondie et tant d'autres, les mélodies désenchantées de la new wave fascinent désormais la jeunesse, la disco semble sur le déclin et les tenues extravagantes semblent plus que jamais proscrites au profit d'un look plus artisanal.

 

C'est dans cette atmosphère qu'Abba débarque en 1980 avec "The Winner Takes It All", qui narre la fin de l'histoire d'amour entre deux membres du groupe, Björn Ulvaeus et Agnetha Fältskog - la même année, "When All Is Said and Done" conte le divorce entre les deux autres membres du quatuor. Björn Ulvaeus, auteur du morceau, s'en est quant à lui toujours défendu, prétextant qu'il s'agissait avant tout de fiction : « Il n'y avait pas de vainqueur ou de perdant dans notre cas. Beaucoup de personnes croient que c'est tiré de la réalité, mais c'est faux. »

Quoiqu'il en soit, ce premier extrait de l'album Super Trouper, élu à plusieurs reprises chanson préférée des Britanniques parmi le répertoire du groupe de pop suédoise, séduit le monde entier (il est même numéro un des charts belges pendant deux mois) et permet au grand public d'entrevoir une autre facette d'Abba.

En clair, les quatre comparses disent ici adieu aux paillettes, à la fièvre disco de « Voulez-Vous » ou à l'hédonisme de la majorité de leurs précédents tubes (« Dancing Queen », « Knowing Me, Knowing You », etc.) pour sublimer le spleen le temps de quatre minutes et cinquante-cinq secondes formidablement émouvantes.

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