Maxime Delcourt
19 January 2018
Contrairement à bon nombre d'artistes qui ne font jamais quoi que ce soit d'inattendu ou d'inhabituel, qui semblent vivre comme des brebis, obéissantes et consciencieuses, se contentant de faire systématiquement ce que l'on attend d'eux, Tessa Dixson a décidé de s'émanciper des codes en vogue du côté de la Belgique en ce moment – le hip-hop, par exemple.
Elle, la vingtaine à peine passée, ne rêve que de Californie, de ces paysages ensoleillés où tous les fantasmes semblent pouvoir s'assouvir. Et cela s'entend particulièrement sur « Prayer », premier single à la fois kitsch et imparable, qui parle d'amour, de destin et qui a déjà attiré les oreilles des gros médias internationaux (The Fader en tête). Il faut dire que Tessa Dixson possède quelques points communs avec l'une des grandes gagnantes de l'année 2017 : Lorde, cette jeune néo-zélandaise auteure de l'excellent Melodrama l'année dernière et à l'origine de pop-songs imparables.
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Tessa Dixson, qui chante et danse depuis ses trois ans et qui a notamment participé à Belgium's Got Talent en 2012, c'est pareil : sa discographie est encore peu fournie, mais on est à chaque fois séduit par ce mélange de R&B et de pop, par cette façon de flirter avec aisance entre la retenue et la démesure, entre le côté cheap des refrains et la mélancolie des paroles.
Actuellement en studio pour préparer la sortie prochaine de nouveaux morceaux (et pourquoi pas d'un premier EP ?), Tessa Dixson peut d'ores et déjà se réjouir d'avoir signé chez PIAS, et donc d'être entre des mains expertes pour l'aider à se faire un nom. En Belgique ou ailleurs, elle qui partage son temps entre le plat pays et le Royaume-Uni. Deux pays aux relations musicales traditionnellement soutenues qui ont sans doute trouvés là une nouvelle raison d'échanger quelques politesses de plus.
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