Rédaction
21 December 2016
À Bucarest, Eliza s'apprête à passer son bac. Mais la lycéenne se fait agresser. Son père, médecin, fera tout pour qu'elle puisse rejoindre une université anglaise. Entre compromis et compromission. Un film puissant, tout en nuances, sur l'éducation.
Eventail.be - Comment s'est faite la rencontre avec Cristian Mungiu ?
Maria-Victoria Dragus - J'avais le rêve de travailler avec lui depuis très longtemps. À quinze ans, j'ai vu son chef d'œuvre «4 mois, 3 semaines, 2 jours » (Palme d'Or en 2007). J'ai gagné le Prix jeune actrice à l'European Shooting Star 2014 à la Berlinale. La chance était avec moi. La rencontre avec Cristian à Bucarest fut très positive. Il m'a présenté un scénario dont il ne voulait plus faire le film. J'étais très triste. Puis, il préparait le scénario de « Baccalauréat » pour lequel il pensait à moi. Revenue à Bucarest en mars 2015, je me suis mise travailler le rôle d'Eliza. Ce fut un grand honneur pour moi.
© Corinne Le Brun |
- Vous avez commencé votre carrière d'actrice à l'âge de treize ans. Un rêve d'enfant ?
- Mon père était violoncelliste, ma mère, danseuse. J'ai fait de la danse pendant sept ans en Allemagne. Inscrite dans une agence de casting pour enfants, je faisais quelques apparitions dans des séries allemandes. Un jour, j'ai été approchée par une directrice de casting « Le Ruban blanc ». Evidemment, je ne connaissais pas Michael Haneke et mes parents avaient vu très peu de ses films qu'ils jugeaient très durs. Après « Le Ruban blanc », j'ai su que je voulais être actrice. Mes parents m'ont toujours encouragé. Et depuis je n'ai pas arrêté de tourner.
© Droits réservés |
- Vos projets ?
- Je viens de terminer le tournage de « Licht » de l'Autrichienne Barbara Albert. J'incarne une pianiste aveugle dans le 17ème siècle à Vienne. Le film sortira en mai 2017.
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