L'avenir de la pop ne se fera pas sans Charles

Oui ! Flagey met à honneur les œuvres du compositeur visionnaire autrichien, né il y a 150 ans. Père de la musique dodécaphonique, Arnold Schönberg a inspiré Anton Webern et Alban Berg mais aussi John Cage (1912-1992). Des interprètes de tout premier plan révéleront au grand public la beauté d’une musique réputée difficile. Des musiciens belges (Sylvia Huang, Julien Libeer, Daan Vandewalle, Jan Michiels) et internationaux (Javus Quartett, Samuel Hasselhorn, Boris Kusnezow) proposeront, aux côtés d’œuvres de Schönberg celles de Debussy, Dvořák, Brahms, Mahler, Beethoven et Mozart, révélant entre eux de délicieuses correspondances.

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner la parole à ceux qui secouent le paysage musical belge. Trois ans après avoir secoué les certitudes avec un premier EP prometteur et une tournée en première partie d’Odezenne, Glauque a publié en 2023 “Les gens passent, le temps reste” : un premier album ancré dans le réel, volontairement dense et nerveux, mais toujours incarné par des textes poétiques. Ceux de Louis Lemage qui, depuis Namur, évoque les coulisses de cet album fondateur.

Grâce au mécénat de Dominique et Olivier de Spoelberch, un nouveau piano de concert Steinway D, référence absolue en la matière, rejoint le Maene à cordes parallèles au Grand Manège de Namur, désormais remarquablement armé pour répondre à tous les défis et devenir un incontournable.

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner la parole à ceux qui secouent le paysage musical belge. Grâce à son mélange subtil de folk, d’electronica et de saudade, Ao Mar inscrit d’office Ão dans cette nouvelle génération de groupes à suivre de près, car précieux, aventureux, soudés (le quatuor tient à s’exprimer d’une même voix) et capables de traduire mille influences puisées chez James Blake ou Lhasa de Sela dans des compositions hautement émotives.

En cette fin d’année, le Théâtre de la Toison d’Or (TTO) présente une pièce qui a, sur le papier, tout d’un opéra bouffe. Pourtant, en racontant l’histoire de Florence Foster Jenkins, la pire soprano de tous les temps, et de son pianiste, Cosmé McMoon, le metteur en scène Emmanuel Dell’Erba y a vu, au-delà de la bouffonnerie et du comique, une fable sur l’amitié et le mensonge. Nous l’avons rencontré.

Foisonnantes dans l’univers visuel du XIIIe au XVIe siècle, les figures du fou réapparaissent avec le romantisme dans le paysage artistique au XIXe siècle. À travers plus de 300 œuvres, le Louvre interroge cette omniprésence dans l’art occidental d’une figure aussi drolatique que subversive.

Fondée en 1760 à Paris, la galerie Colnaghi est considérée à juste titre comme l’une des plus anciennes du genre au monde. À Londres depuis 1767, elle deviendra “Fournisseur de la Cour” du roi George IV ! De nos jours, elle perpétue l’excellence depuis la capitale britannique, mais aussi depuis New York, Madrid et Bruxelles.

Le Patrimoine, certains en sont passionnés et l’ont dans le sang. À ce sujet, nous avons déjà parlé de Stéphane Bern et Kim Oosterlinck. Dans un registre très différent, d’autres transforment cette passion en engagement désintéressé. C’est le cas de l’illustre famille Guggenheim. Dans le milieu de l’art, ce nom n’est plus inconnu de personne depuis que, en 1937, Solomon R. Guggenheim créa sa propre fondation, avec, pour but principal, d’ouvrir des musées à travers le monde. Mais ouvrir des musées, cela coûte de l’argent, beaucoup d’argent. D’où vient donc la fortune de Solomon qui a pu permettre ce genre de folie heureuse ?