François Didisheim
15 November 2022
Avant tout banque de gestion privée, elle articule aujourd’hui son activité autour de cinq métiers principaux. Tout d’abord, rien de plus normal pour une entreprise de ce secteur, la gestion de portefeuille afin de bâtir une stratégie d’investissement. Ensuite, la BT (pour les initiés) propose de financer vos projets via des crédits. Un autre domaine dans lequel la banque offre depuis plusieurs années un accompagnement particulièrement développé, c’est le private equity, autrement dit l’investissement dans des sociétés non cotées en Bourse. Mais l’institution peut aussi vous aider dans une planification patrimoniale afin de l’organiser au mieux et de transmettre le patrimoine sans encombre aux générations suivantes. Enfin, la Banque Transatlantique offre des solutions d’assurance-vie.
Valérie Lecacheux, administratrice déléguée, et Bertrand Marot, administrateur exécutif, en charge du développement commercial © BTB
Si aujourd’hui les activités de la société sont géographiquement situées sur la France et la Belgique, cela n’a pas toujours été le cas. C’est d’ailleurs de là que vient le qualificatif de “transatlantique”. Fondée en 1881, la BT a d’abord été associée au financement des grands projets industriels du début du XXe siècle, accompagnant également les entrepreneurs qui partaient vers le Nouveau Monde. En 1998 a lieu un tournant pour la société : une des banques les plus solides d’Europe, Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, devient actionnaire à 100%. C’est alors une nouvelle ère qui s’ouvre pour la BT.
Dans son numéro qui vient de paraître, le magazine Lobby a rencontré Valérie Lecacheux, administratrice déléguée, et Bertrand Marot, administrateur exécutif, en charge du développement commercial. Comme nous en avons pris l’habitude, nous vous livrons ici quelques extraits de cette interview.
À propos de la branche belge de la banque, nommée fort judicieusement Banque Transatlantique Belgium : « La Banque Transatlantique Belgium existe depuis 2005. C’est une banque privée belge de plein exercice. Nous avons à Bruxelles toutes les composantes d’une grande banque privée : les banquiers privés bien entendu, mais aussi une équipe de gestion qui gère les portefeuilles de nos clients, majoritairement en lignes individuelles, un département crédit, une équipe en ingénierie patrimoniale et tous les départements de support ». Et c’est peut-être là que réside une des grandes forces de la BTB : une batterie d’experts, toujours prêts à écouter et à proposer des solutions adaptées à la situation.
Mais un autre point fort, c’est le réseau international de la BT. Nos interlocuteurs poursuivent : « La BTB est une filiale de la Banque Transatlantique, présente dans neuf pays, sur trois continents, dont l’actionnaire est le Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Une des banques les plus solides financièrement en Europe. Un actionnaire avec une particularité peu commune en Belgique, puisqu’il s’agit, comme son nom l’indique, d’un groupe mutualiste qui appartient à ses clients sociétaires. Ce modèle unique nous permet d’avoir une vision long terme et de nous donner le temps et les moyens pour atteindre nos objectifs. Il faut aussi savoir que le Crédit Mutuel, notre maison mère, est la première banque française à avoir demandé et obtenu le statut d’entreprise à mission, c’est à dire un statut qui intègre des objectifs non-financiers, de type sociétaux ou environnementaux. Enfin, la Belgique est stratégique dans le développement à l’international de notre Groupe, ce qui fait de nous un acteur véritablement ancré en terre belge ». Et nous rajouterons, un partenaire en qui on peut avoir confiance.
Et l’avenir ? Les deux administrateurs sont persuadés que la Banque Transatlantique Belgium va poursuivre son développement chez nous en situant la satisfaction des clients au centre de son engagement. Ceci, grâce à un accompagnement professionnel, personnalisé et de proximité. Décidément, on sent que ce thème est important pour la BTB. Et c’est là, sans doute, la clé de sa réussite.
Newsletter Lobby du 11 novembre 2022, rédigée par François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez Lobby, la revue des cercles du pouvoir, ici
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