• HLCÉ

Gilles Van der Spek se dope au "profitivisme" !

Anticancer FundCancerGilles van der SpekProfitivisme

Martin Boonen

25 July 2023

Alors que la Belgique vient juste d’arrêter de suivre les performances de ses compatriotes sur le Tour de France, un autre cycliste belge fait parler de lui. Et pour la bonne cause. Gilles Van der Spek va participer à la très exigeante Silk Road Mountain Race. Atteint d’un cancer du pancréas qu’il sait incurable, il a néanmoins décidé de maintenir son engagement sportif et de lever des fonds pour l’Anticancer Fund.

Diplômé d’administration des affaires à Namur, Gilles Van der Spek a travaillé dans l’hôtellerie à Londres, Barcelone, Kyoto et à Langkawi, en Malaisie. C’est peu dire donc qu’il débordait de projets et d’envie. Il y a deux ans, les médecins lui annoncent qu’il souffre d’un cancer métastatique du pancréas de stade 4. La sentence est sans appel : le mal est incurable. Un coup d’arrêt ? Pas vraiment. Le jeune homme met alors toute son énergie au service d’un combat qu’il n’avait pas prévu de mener. Pour l’aider à lutter contre les pinces du crabe, il met au point une stratégie : “le profitivisme“. Plus qu’un mot valise facile réunissant “profiter” et “positivisme”, le profitivisme de Gilles Van der Spek est devenu pour lui une philosophie de vie.

 
 


 

Il repose sur cinq piliers : la médecine moderne, le sommeil, la nutrition, le sport et la spiritualité. Avec le profitivisme, Gilles van Spek a “progressivement créé un chemin qui l’aide non seulement à gérer sa condition, mais qui lui permet également de retrouver sa force physique et mentale d’antan et de pousser sa résilience vers de nouveaux sommets” explique notre consoeur Camille Vernin sur le site web de La DH.

© Crolle

Malgré la lourdeur des traitements et fidèle à son nouveau motto, Gilles est resté sportif. Sa participation à la dernière édition des 20km de Bruxelles avec l’équipe Run for Hope, en est une preuve vibrante. Son prochain défi est d’une ampleur plus importante encore : participer à la Silk Road Mountain Race (SRMR), une course amateur d’ultracyclisme (l’équivalent cycliste de l’ultratrail) en autonomie à travers les 1 800 kilomètres d’un tracé, pas toujours bitumé, qui traverse le Kirghizistan. Alors que seulement 170 concurrents sont admis, sa seule participation est déjà une victoire en soi pour ce passionné de vélo.

Loin de se contenter de cet accessit, Gilles Van der Spek a décidé de partager les fruits de son profitivisme en profitant de cette course pour récolter des fonds pour l’Anticancer Fund, une asbl belge à vocation internationale qui investit dans des traitements prometteurs contre le cancer et dans le soutien aux patients atteints de cancer. Alors qu’il sera au départ de la SRMR le 12 août prochain à Karakol (pour boucler la course, il devra arriver à Cholpon-Ata avant le 26 août), Gilles Van der Spek a déjà récolté 65 000€, auprès de particuliers ou de sociétés.

© Crolle

Au contraire de son mal, le profitivisme de Gilles est contagieux. Le jeune sportif a en effet reçu l’autorisation, à titre exceptionnel, des organisateurs de la SRMR d’être suivi par un duo de réalisateurs, les frères Charles et Henri Masset, pour que son défi fasse l’objet d’un film inspirant dont la production est assurée par John-John Goossens.

Pour soutenir Gilles dans sa campagne et son effort :

www.anticancerfund.com/gilles-vds-srmr

Photo de couverture : © Crolle

Aurèle de Merode (GCEA) : « Les investisseurs privés doivent retrouver leur rôle de décisionnaires en matière d’immobilier »

Patrimoine

Quand on aborde la question des patrimoines, le premier auquel on pense est souvent le patrimoine immobilier. Puisque les Belges ont une brique dans le ventre, on connait tous l’importance de ce secteur dans notre pays. Alors, pour ceux qui ont la chance de posséder un patrimoine immobilier, il convient de bien le gérer. GCEA, derrière qui ont retrouve la famille Gillion-Crowet, propose un modèle novateur dans le secteur de la brique.

Arte povera, tracer une révolution

Arts & Culture

La galerie Tornabuoni nous offre un beau complément à l’exposition de la Bourse du Commerce consacrée à l’Arte Povera avec des œuvres majeures des principaux protagonistes du mouvement : Alighiero Boetti, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Mario Merz, Giulio Paolini ou encore Michelangelo Pistoletto.

France, Paris

Du 14/10/2024 au 18/01/2025

Informations supplémentaires

Soutenir Gilles

Publicité

Tous les articles

Publicité

Tous les articles